Plus que simple spectateur, le public est invité à prendre part à l'action. «C'est un travail hyper intimiste, car le spectateur est assis à deux pouces des comédiens. On ne l'ignore pas, on joue avec lui, on le fait intervenir, on lui pose des questions. Il est vraiment plongé dans l'ambiance et se fait raconter le même accident, mais de différents points de vue», explique le metteur en scène Hubert Bolduc.
D'une représentation à l'autre, la pièce peut être sujette à changements. «C'est un gros travail pour les acteurs, car ils doivent composer avec les réponses du public. Aussi, ils doivent enchaîner cinq fois leurs textes afin de passer tous les groupes de spectateurs. Et comme on fait le spectacle deux fois dans la soirée, c'est comme s'ils jouaient un monologue de trois heures! C'est un énorme défi pour eux», poursuit Hubert Bolduc.
JokerJoker, pour rappel, est un organisme de diffusion nomade mis sur pied par deux étudiants en littérature et arts de la scène et de l'écran, Thomas Langlois et Émile Beauchemin. Leur but est de présenter des spectacles multidisciplinaires qui bousculent les conventions. Tenus secrets, les lieux de diffusion sont annoncés peu avant l'événement.
Il reste encore deux jours pour assister à Sortie de route, les 21 et 22 juin.
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- Relisez un article sur les projets de Thomas Langlois ou encore les pièces J'aurais aimé traverser et Under/Requiem pour Martirio A, présentées par JokerJoker.