
C’est dans ce décor fantasmé de fin du monde évoquant la solitude et la disparition d’êtres chers qu’évoluent les personnages de la pièce Mono Lake, écrite et mise en scène par Jean-François Lessard et présentée les 5, 6, 7, 12, 13 et 14 juin à 20 h au studio-théâtre du pavillon Charles-De Koninck (local 1270). «On peut parler de création collective avec Mono Lake, car toute une équipe, composée d’amis et de gens de théâtre, a contribué à mettre la pièce en forme, dit cet étudiant à la maîtrise en théâtre. Nous espérons que le public appréciera ce spectacle naviguant en quelque sorte entre l’univers cosmique et le monde aquatique, et qui tire son inspiration de la rencontre entre la musique et le théâtre. Nos colonnes de tuf à nous, c’est la scène et toutes les émotions qui en émergent.»
Paroles et musique
L’histoire est celle de Charles et Maryse qui se retrouvent un beau jour à Mono Lake. Avec le temps, les deuils et les chagrins vécus par chacun refont surface. Il y a aussi Nathan, le fils de Charles, qui tente désespérément de retrouver sa mère. D’autres personnages gravitent autour du trio, cherchant dans l’air du temps un sens à donner à leur vie. Lentement, les pièces du puzzle se rassemblent, se construisent et se déconstruisent. La quête du rapport au temps et du sens de la vie se profile dans cette pièce rythmée à la fois par la parole et par la musique. «Toute l’équipe a travaillé longuement pour en venir à un langage scénique bien particulier, permettant une constante entre réalisme et poésie, harmonie et dissonance, ordre et déconstruction, explique Jean-François Lessard. Nous avons accouché d’un récit qui nous touche beaucoup, qui nous dépasse et que nous redécouvrons chaque jour.»
Distribution et interprétation: Vincent Champoux, Maryse Lapierre, Philip Larouche, Jean-François Lessard, Todd Picard et Nicola-Frank Vachon. Assistance à la mise en scène: Joëlle Cloutier. Scénographie: Katia Talbot. Renseignements et réservations au 647-2213 ou à monolake@live.com.