
La formation gagnante est composée des étudiants Emmanuel Bérubé-Simard (contrebassiste, baccalauréat en interprétation jazz et musique populaire), de Julian Felipe Ramirez (guitariste, maîtrise en interprétation jazz), d'Olivier Lorancin (pianiste, baccalauréat en interprétation jazz et musique populaire) et de Valentin Soulard (batteur, doctorat en enseignement de la musique).
— Université Laval – Rafael Zaldivar
Emmanuel Bérubé-Simard, Julian Felipe Ramirez, Olivier Lorancin et Valentin Soulard sont tous inscrits à un programme de musique à l'Université Laval. Les trois premiers en interprétation jazz, le quatrième en enseignement de la musique. Le jeudi 4 décembre au Théâtre de la Cité universitaire, leur formation a remporté la finale du concours de musique de chambre jazz de la Faculté de musique. L'événement était organisé par le professeur François Rioux, en collaboration avec le responsable des activités facultaires, Robert Gosselin, et la doyenne, Carmen Bernier. En tout, 7 groupes ont concouru pour la bourse de 5000$.
«Particulièrement inspirant, l'ensemble qui a mérité le grand prix s'est distingué par sa cohésion, sa complicité et la créativité de sa proposition musicale, explique le professeur Rafael Zaldivar, membre du jury et enseignant au secteur jazz de la Faculté de musique. Je suis particulièrement touché par leur interprétation de la composition Kè san rido de mon étudiant Olivier Lorancin, dont le cheminement artistique comme pianiste et compositeur ne cesse de s'affirmer. Son titre, en créole haïtien, signifie “cœur sans joie” et constitue, à mon avis, un modèle de sincérité expressive, empreint d'une présence émotionnelle et de chaleur humaine.»
Selon lui, les principales forces de la formation sont notamment le jeu interactif en groupe et l'expression instrumentale.
Des arrangements jazz personnalisés
Ce concours donne l'occasion aux étudiantes et étudiants d'interpréter des arrangements jazz personnalisés dans un contexte de prestation et de compétition. Il favorise les échanges d'idées et l'interaction entre les divers ensembles étudiants. Il permet aussi aux lauréates et lauréats du concours d'acquérir une reconnaissance du jury pour faciliter le démarrage de leur carrière professionnelle.
Dans le cadre de la finale, les participantes et participants devaient interpréter deux pièces et présenter un arrangement du standard imposé. Ce standard était East of the Sun (And West of the Moon), de Brooks Bowman. Les prestations de groupe, au total, ne devaient pas dépasser 20 minutes. Chacun des artistes devait faire au moins une improvisation dans une des pièces au programme.
«Du côté de l'interprétation jazz, souligne le professeur Zaldivar, les étudiants sont censés créer et improviser, tant en solo qu'en groupe. Cependant, ces habiletés se développent de manière unique chez chaque étudiant, en fonction de ses capacités et de son cheminement personnel.»
Cette année, 32 étudiantes et étudiants formaient 7 ensembles universitaires. Ces personnes étaient issues des trois cycles d'études et de différentes cultures. «À mon avis, dit-il, le jazz est une discipline dont l'attractivité ne peut que croître, car sa nature repose sur l'affirmation identitaire et expressive des droits, besoins et idéaux de l'individu, une qualité essentielle à l'évolution artistique de nos étudiants.»
























