21 août 2019
Une semaine au bord de la mer avec LINO
Chaque été, cet artiste interdisciplinaire renommé partage sa vision de la création dans le cadre enchanteur de la Villa Frederick-James
Par : Matthieu Dessureault
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Du 30 juin au 6 juillet, une quinzaine d'étudiantes ont participé à l'école d'été donnée par LINO.
Il a réalisé des affiches pour des organisations d'importance comme l'Opéra de Montréal, le Théâtre de Quat'Sous et le Festival d'Avignon. En plus de son travail de peintre et d'illustrateur, il fait de la scénographie et de la conception multimédia. On lui doit aussi trois romans graphiques, La saveur du vide, L'ombre du doute et La chambre de l'oubli, et plusieurs projets d'animation. LINO – Alain Lebrun de son vrai nom – est ce qu'on peut appeler un artiste prolifique.
Depuis presque 20 ans, il enseigne l'art de l'illustration à l'École internationale d'été de Percé de l'Université Laval. L'une de ses formations, Éloge du sensible, amène les participants à prendre un temps de répit pour mieux replonger dans la création. Au programme, plusieurs activités pour susciter leur inspiration, comme des exercices de concentration et de méditation, des exposés interactifs et des séances de discussions en groupe. Le défi qui leur est lancé: créer une image par jour pour représenter leur vision du sensible. À la fin de l'atelier, le résultat est présenté dans une exposition à laquelle les gens du village et les touristes sont invités.
Cet atelier se distingue de plusieurs autres formations du genre par son approche moins technique de l'illustration. Il n'est pas nécessaire de savoir dessiner pour s'inscrire. Il suffit d'un peu d'ouverture et de curiosité. «Au-delà de Photoshop, ce qu'on a le plus besoin d'apprendre quand on commence la création, c'est se brancher avec ce qui nous fait vibrer. Le sensible, c'est la manière pour l'artiste d'être présent. C'est son rapport au monde et aux autres», explique le formateur.
Située sur un cap avec une vue époustouflante sur le rocher Percé, la Villa Frederick-James est l'endroit tout indiqué pour accueillir cet atelier. «Pouvoir faire des formations dans ce lieu est un énorme privilège. Durant les cinq jours de la formation, les étudiants dorment dans des maisons situées à cinq minutes à pieds sur le cap. Chaque jour, il y a un trajet maisons-Villa-maisons qui nous évite d'aller au village. On est un peu isolé, captif, brassé par le vent et les marées, ce qui agit directement sur la séduction de la création», relate LINO.
Celui qui enseigne aussi à l'Université du Québec à Montréal et à l'Université du Québec en Outaouais, en plus d'avoir été chargé de cours à l'Université Laval pendant 12 ans, apprécie cette école d'été pour le fait qu'elle attire une clientèle de toutes les générations. «Le multiâge crée une dynamique particulière, dit-il. Il est très agréable de voir des gens de 20, 30, 40 ou 70 ans créer ensemble et s'inspirer mutuellement. Mes groupes sont toujours très hétérogènes et je trouve énormément de plaisir à être avec eux.»
Plaisir réciproque, à voir l'enthousiasme de Julie St-Onge, l'une des 15 étudiantes à avoir suivi la formation cet été. Directrice artistique et copropriétaire de Ketto Design, une compagnie de production d'articles illustrés, elle est une habituée des ateliers offerts par l'artiste. «LINO est un créateur inspirant, un formateur d'expérience extrêmement sensible, à l'écoute et très bon pédagogue. Il sait accompagner les participants vers le sensible, en s'adaptant au bagage et aux connaissances de chacun.»
D'une année à l'autre, Julie St-Onge se plait à découvrir la programmation de l'École d'été de Percé. «Depuis que je connais cette école d'été, j'y trouve une offre inspirante de formations. J'y suis venue une première fois seule, puis accompagnée d'amies et de collègues. J'ai aussi offert la formation à une de mes employées créative. Il existe peu de formations en création qui développent la sensibilité comme celles-ci. Et puis l'endroit est exceptionnel! Le lieu géographique et le bâtiment présentent une force intangible qui éveille la sensibilité et prédispose à la création.»
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Depuis presque 20 ans, il enseigne l'art de l'illustration à l'École internationale d'été de Percé de l'Université Laval. L'une de ses formations, Éloge du sensible, amène les participants à prendre un temps de répit pour mieux replonger dans la création. Au programme, plusieurs activités pour susciter leur inspiration, comme des exercices de concentration et de méditation, des exposés interactifs et des séances de discussions en groupe. Le défi qui leur est lancé: créer une image par jour pour représenter leur vision du sensible. À la fin de l'atelier, le résultat est présenté dans une exposition à laquelle les gens du village et les touristes sont invités.
Cet atelier se distingue de plusieurs autres formations du genre par son approche moins technique de l'illustration. Il n'est pas nécessaire de savoir dessiner pour s'inscrire. Il suffit d'un peu d'ouverture et de curiosité. «Au-delà de Photoshop, ce qu'on a le plus besoin d'apprendre quand on commence la création, c'est se brancher avec ce qui nous fait vibrer. Le sensible, c'est la manière pour l'artiste d'être présent. C'est son rapport au monde et aux autres», explique le formateur.
Située sur un cap avec une vue époustouflante sur le rocher Percé, la Villa Frederick-James est l'endroit tout indiqué pour accueillir cet atelier. «Pouvoir faire des formations dans ce lieu est un énorme privilège. Durant les cinq jours de la formation, les étudiants dorment dans des maisons situées à cinq minutes à pieds sur le cap. Chaque jour, il y a un trajet maisons-Villa-maisons qui nous évite d'aller au village. On est un peu isolé, captif, brassé par le vent et les marées, ce qui agit directement sur la séduction de la création», relate LINO.
Celui qui enseigne aussi à l'Université du Québec à Montréal et à l'Université du Québec en Outaouais, en plus d'avoir été chargé de cours à l'Université Laval pendant 12 ans, apprécie cette école d'été pour le fait qu'elle attire une clientèle de toutes les générations. «Le multiâge crée une dynamique particulière, dit-il. Il est très agréable de voir des gens de 20, 30, 40 ou 70 ans créer ensemble et s'inspirer mutuellement. Mes groupes sont toujours très hétérogènes et je trouve énormément de plaisir à être avec eux.»
Plaisir réciproque, à voir l'enthousiasme de Julie St-Onge, l'une des 15 étudiantes à avoir suivi la formation cet été. Directrice artistique et copropriétaire de Ketto Design, une compagnie de production d'articles illustrés, elle est une habituée des ateliers offerts par l'artiste. «LINO est un créateur inspirant, un formateur d'expérience extrêmement sensible, à l'écoute et très bon pédagogue. Il sait accompagner les participants vers le sensible, en s'adaptant au bagage et aux connaissances de chacun.»
D'une année à l'autre, Julie St-Onge se plait à découvrir la programmation de l'École d'été de Percé. «Depuis que je connais cette école d'été, j'y trouve une offre inspirante de formations. J'y suis venue une première fois seule, puis accompagnée d'amies et de collègues. J'ai aussi offert la formation à une de mes employées créative. Il existe peu de formations en création qui développent la sensibilité comme celles-ci. Et puis l'endroit est exceptionnel! Le lieu géographique et le bâtiment présentent une force intangible qui éveille la sensibilité et prédispose à la création.»
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