Auteurs, éditeurs, libraires ainsi que tous les autres artisans du livre auraient avantage à se tourner vers une meilleure utilisation de l’intelligence artificielle (IA). C’est la nouvelle réalité que veulent exposer Tom Lebrun, juriste spécialisé en droit d’auteur et du numérique et étudiant au doctorat en littérature, et René Audet, professeur au Département de littérature, théâtre et cinéma. Dans l’ouvrage fraîchement paru L’intelligence artificielle et le monde du livre, ils souhaitent mieux faire connaître les pistes à approfondir pour tirer des bénéfices des récentes avancées du numérique, et ce, à tous les maillons de la chaîne de production et de distribution des ouvrages.
En effet, que ce soit pour prédire les attentes des lecteurs, ouvrir l’horizon de la création, assister l’édition, diffuser de façon optimisée ou bonifier l’accès au livre, l’IA a un rôle à jouer dans l’évolution qu’est appelé à connaître ce secteur culturel et économique. Or, les deux auteurs, appuyés par quelques experts qui témoignent de leur expérience dans ce livre blanc, invitent les artisans du livre, parfois réfractaires au numérique, à ne pas subir cette évolution, mais à l’exploiter.
Les recherches et la rédaction de ce livre blanc s’inscrivent dans le cadre du projet de recherche en partenariat Littérature québécoise mobile, dont le pôle Québec est dirigé par le professeur Audet. Ce projet vise à permettre au livre de s’approprier le numérique et de s’inscrire dans un monde d’écrans et de réseaux, tout en restant attaché à sa forme et à sa culture.
L’ouvrage L’intelligence artificielle et le monde du livre peut être téléchargé.