
Pratiquer la sainte paresse
Avec L'Évangile de la paresse, François Nault, professeur à la Faculté de théologie, invite le lecteur à la «sainte paresse», celle enseignée dans la Bible et pratiquée par le Christ. Comment voir la paresse comme sainte, alors que l'Église, pour qui elle constitue un péché capital, valorise au contraire le travail comme fondement de l'existence humaine? Simplement en se replongeant dans les paroles du Christ, qui n'a jamais obligé quiconque à travailler. La sainte paresse serait donc une paresse choisie comme art de vivre et comme philosophie. Ce livre ne fait pas la démonstration d'une thèse, mais illustre son point de vue à l'aide de petits tableaux légers et humoristiques, à lire dans l'ordre ou dans le désordre. Car la sainte paresse se pratique dans cet esprit, avec une légèreté qui élève et permet de regarder le monde à distance, avec une certaine hauteur de vue.
L'Évangile de la paresse, Médiaspaul, 158 pages
Place à la relève entrepreneuriale!
On présente souvent l'entreprise comme une création et l'entrepreneur, comme un artiste, qui construit sa compagnie comme on crée une oeuvre d'art, petit à petit, à partir d'une seule idée. Pourtant, bon nombre de personnes deviennent entrepreneurs en reprenant une entreprise existante. Il s'agit d'ailleurs d'un enjeu majeur au Québec: assurer la pérennité des entreprises déjà en place en encourageant la relève. Dans La relève entrepreneuriale, Maripier Tremblay, professeure à la Faculté des sciences de l'administration, et Yvon Gasse, professeur retraité de la même Faculté, présentent 20 exemples concrets de reprises d'entreprises. Des études de cas qui décrivent les projets de repreneurs de 20 à 46 ans, en mettant en relief les enjeux et les défis qu'ils doivent relever. L'ouvrage amène également le lecteur à réfléchir grâce aux questions qui concluent chaque étude de cas.
La relève entrepreneuriale: le parcours de vingt repreneurs, Les éditions JFD, 145 pages
Une histoire médiatique «connectée»
Les premiers journaux francophones d'Amérique du Nord, la Gazette de Québec, le Courrier de Boston et le Moniteur de la Louisiane, sont aussi anciens que le Journal de Paris, premier quotidien en français au monde. Les réseaux qui animent la culture médiatique francophone de masse ont donc des racines profondes, qui plongent dans les origines de la presse moderne. Ce n'est là que le début de l'aventure que relate Guillaume Pinson, professeur au Département des littératures, dans La culture médiatique francophone en Europe et en Amérique du Nord. Cet ouvrage pionnier constitue la première histoire médiatique «connectée» de l'espace francophone nord-atlantique; «connectée» parce qu'elle retrace les grands axes de circulation des journaux et des journalistes à travers l'espace francophone, sources d'un des premiers mouvements de mondialisation médiatique.
La culture médiatique francophone en Europe et en Amérique du Nord. De 1760 à la veille de la Seconde Guerre mondiale, Presses de l'Université Laval, 359 pages