Janice L. Bailey a été nommée directrice scientifique du FRQNT en mars dernier et sa nomination annoncée par le Conseil des ministres du gouvernement du Québec et saluée par le scientifique en chef, Rémi Quirion, est une fierté pour l'Université Laval. Cette dernière a été professeure au Département des sciences animales et vice-doyenne à la recherche de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation à l'UL. Elle a obtenu un doctorat en reproduction animale à la University of Guelph en 1992 et fait un stage postdoctoral en biologie de la reproduction à la University of Pennsylvania School of Medecine en 1994.
À titre de chercheuse, elle est rattachée au Centre de recherche en reproduction, développement et santé intergénérationnelle de l'Université Laval, de même qu'au Réseau québécois en reproduction, un des 33 regroupements stratégiques soutenus par le FRQNT. Ses recherches portent sur l'influence de l'environnement, notamment l'exposition aux substances toxiques et la nutrition, sur la capacité et les fonctions reproductives sur différentes générations.
Lors de sa présentation, Janice L. Bailey a insisté sur l'importance d'établir une parité des sexes chez les chercheurs qui posent leur candidature en mentionnant que très peu de réseaux stratégiques sont dirigés par des femmes. Elle entend poursuivre ses efforts visant à faire augmenter le nombre de femmes en «nature et technologies» ainsi qu'à améliorer l'équité, la diversité et l'inclusion à tous les échelons.
«Bien que le FQRNT contribue à de nombreux programmes, dont le Fonds d'excellence en recherche Apogée Canada, qu'il participe à de multiples collaborations internationales et qu'il offre plusieurs prix et bourses d'études en partenariat avec Mitacs et le CRSNG, le FRQNT manque de visibilité», a-t-elle ajouté. «Nous lançons une campagne de sensibilisation mettant en évidence le rôle clé que le Fonds joue dans tous les domaines de recherche, tant au Québec qu'ailleurs dans le monde.»
L'un des principaux objectifs de la nouvelle directrice scientifique est de continuer d'accroître le budget du FRQNT et d'assurer sa pérennité puisque la recherche fondamentale et la recherche appliquée sont toutes deux essentielles au progrès socioéconomique. Elle a invité ses collègues de l'Université Laval à poursuivre le dialogue avec le FQRNT pour favoriser l'évolution de la recherche ici et dans le monde.