Réunissant des chefs d'État, des gens d'affaires, des membres des gouvernements, des délégations internationales, des universitaires et des gens de la société civile, la Conférence a pour objectif de développer la connaissance des grands enjeux de la mondialisation des économies en mettant l'accent sur les relations entre les Amériques et les différents continents. Cet événement international vise aussi à favoriser l'échange d'information, à promouvoir la libre discussion autour de grands enjeux économiques actuels et à faciliter les rencontres pour développer les échanges internationaux.
Plus de 4 200 participantes et participants venus d'une soixantaine de pays sont attendus à l'événement, au cours duquel se tiendront plus de 200 conférences et forums sur de nombreux sujets: économie, finance, nouveau capitalisme, agriculture, commerce, innovation, énergie, villes et changements climatiques.
Parmi les professeurs de l'Université Laval qui agiront à titre de conférenciers, il faut compter Charles Moumouni, du Département d'information et de communication et coprésident de l'Institut panafricain de la gouvernance économique et financière. Il animera un forum intitulé «L'Afrique à l'horizon 2063: vision, perspectives et occasions d'un continent émergent», organisé en collaboration avec le ministère des Relations internationales et de la Francophonie. On y discutera du rôle des institutions africaines et internationales dans un contexte de croissance. On abordera également les perspectives d'affaires et de partenariats envisageables entre l'Afrique et ses partenaires, dont le Québec.
Véronique Guèvremont, professeure à la Faculté de droit et titulaire de la Chaire UNESCO sur la diversité des expressions culturelles, interviendra dans un forum traitant de l'intelligence artificielle (IA) et de la culture. Ce forum abordera entre autres les répercussions de la montée en puissance de l'intelligence artificielle sur la création culturelle, l'influence de cette révolution numérique sur nos identités et nos mémoires individuelles et collectives, et les façons pour les institutions culturelles et de mémoire de s'adapter à cette nouvelle réalité.
La directrice générale de l'Observatoire international sur les impacts sociétaux de l'intelligence artificielle et du numérique, Lyse Langlois, animera quant à elle une table ronde sur le thème de l'intelligence artificielle équitable et socialement responsable. À cette occasion, les participants et participantes échangeront sur les préjugés et la discrimination que l'IA pourrait générer à l'égard de groupes et d'individus, sur les effets négatifs de l'IA et le partage de la prospérité qu'elle permettra de créer, et sur les règles de gouvernance permettant d'encadrer le développement de l'IA pour créer un monde plus inclusif. Pierre-Luc Déziel, professeur de droit des technologies de l'information à la Faculté de droit, sera l'un des panélistes.
La rectrice Sophie D'Amours a exprimé la fierté avec laquelle l'Université Laval participe à l'événement et partage son éventail d'expertises sur les défis sociétaux avec des personnalités publiques, politiques ou d'affaires et des leaders des quatre coins du monde. «Notre participation à la Conférence s'inscrit dans notre volonté d'intensifier nos relations et notre présence à l'international, et cela passe inévitablement par le partage avec les autres, la discussion basée sur le dialogue, l'analyse critique des enjeux et la collaboration dans la recherche de solutions d'impact», a-t-elle souligné.
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