21 septembre 2023
L’Université Laval obtient un financement du gouvernement québécois pour la réalisation de l’Atlas du Québec
L’équipe de l’Atlas du Québec obtient 225 000$ du ministère des Ressources naturelles et des Forêts et 200 000$ du ministère de la Culture et des Communications pour produire le tout premier atlas général et systématique du Québec. L’Université Laval contribue au projet à hauteur de 425 000$, amenant le financement à 850 000 $
Les professeurs Guy Mercier et Yves Brousseau de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, responsables de l'Atlas du Québec.
— Samuel Tessier
Cet Atlas du Québec, dont la publication est prévue au printemps 2025, se démarque des autres ouvrages par la panoplie de thèmes abordés et sa couverture de l’entièreté du Québec.
«Nous nous réjouissons de l’enthousiasme du gouvernement pour cet ambitieux projet, qui a reçu l’appui de plusieurs spécialistes de la communauté scientifique nationale et internationale. Grâce à l’expertise des professeurs Guy Mercier et Yves Brousseau, cet ouvrage aura une portée significative et durable sur la société québécoise. L’Atlas du Québec sera un ajout incontournable aux outils de valorisation de la culture et du territoire québécois», soutient la rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours.
«À titre de ministre responsable de la cartographie officielle du Québec, je suis très fière d’appuyer le projet d’Atlas du territoire québécois, d’autant plus qu’il reposera notamment sur les données de référence du ministère des Ressources naturelles et des Forêts. Cet atlas brossera un portrait exhaustif de la géographie du Québec et mettra ses attraits en valeur. Bravo!», indique Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts, et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie−Îles-de-la-Madeleine.
Cet ambitieux projet a été entrepris par les professeurs Yves Brousseau et Guy Mercier, de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. L’obtention du financement gouvernemental représente, pour eux, l’aboutissement de plusieurs années de réflexion et de travail acharné. Les deux collaborateurs de longue date y voient également une reconnaissance de la grande expertise du Département de géographie de l’Université Laval dans le domaine des données géospatiales.
«C’est avec enthousiasme que j’ai appuyé et que j’accompagne le formidable projet d’un Atlas de prestige pour le Québec. Faire connaître son immense territoire, ses richesses, sa diversité, ses institutions et surtout parler de celles et de ceux qui l’habitent: un défi exceptionnel qui sera relevé par l’équipe du laboratoire de cartographie de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval», souligne Pauline Marois, ex-première ministre du Québec.
En 2018, Yves Brousseau et Guy Mercier avaient publié Le Québec d’une carte à l’autre, un ouvrage qui prélude à l’Atlas du Québec. Environ 3 500 copies de cet «atlas de fortune» avaient été écoulées et l’engouement pour une nouvelle mouture plus complète se faisait depuis sentir.
Une initiative nécessaire
L’Atlas du Québec est un ajout incontournable aux outils de valorisation de la culture et du territoire québécois. Déjà en préparation, l’ouvrage d’environ 250 pages présente, à travers une série de cartes commentées, une connaissance générale de la province, de ses régions, de ses écosystèmes, de ses habitants et des activités qui l’animent.
Chacune des cartes traite d’un aspect particulier de la réalité québécoise, autant les traits permanents de la géographie du Québec que ses transformations historiques et ses évolutions plus récentes. «Nous nous sommes lancés dans cette aventure en nous mettant au défi de produire un document qui couvre environ 200 thèmes», rapporte Yves Brousseau.
Selon les responsables du projet, l’Atlas du Québec comble un vide, puisqu’aucun ouvrage de ce type n’a été publié depuis les années 1970. «Nous pensons que toute société a avantage à posséder son propre atlas général, car elle peut ainsi mieux se connaître et mieux se faire connaître», souligne Guy Mercier.
Outil pédagogique de premier plan, l’atlas fournira des connaissances scientifiquement validées expliquant clairement la complexité et l’originalité du Québec. Cet ouvrage grand public s’adresse à la population de la province, mais aussi à toute personne curieuse d’en apprendre davantage sur le Québec. «Nous souhaitons rendre cette information accessible. Notre rêve est que l’Atlas se retrouve sur la table de salon de toutes les Québécoises et de tous les Québécois», ajoute Yves Brousseau.
«Ce vibrant hommage au territoire québécois est un legs extraordinaire. L’appui de Sophie D’Amours, de Pauline Marois et du secrétaire général Yves Ouellet représente une grande marque de confiance qui a propulsé le projet», rapporte Carole Girard, responsable en développement philanthropique à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique.
Des expertises de pointe
Depuis 1963, le laboratoire de cartographie du Département de géographie de l’Université Laval assure la conception de cartes et de graphiques de grande qualité. C’est donc l’équipe toute désignée pour mener à terme ce projet d’envergure, qui répond aux plus hauts standards de production. «Nous avons le savoir-faire pour traiter les données géospatiales du Québec et en faire un atlas digne des meilleurs au monde», ajoute Guy Mercier.
Mais pour déchiffrer la complexité du territoire québécois, des compétences variées sont indispensables. L’équipe de l’Atlas du Québec fait appel à des spécialistes issus du corps universitaire québécois. Un bon nombre sont géographes de profession, mais d’autres disciplines sont aussi souvent sollicitées, telles que l’histoire ou la sociologie.
L’Atlas du Québec sera périodiquement mis à jour et réédité. L’Université Laval mettra son expertise à contribution pour assurer sa pérennité.
