30 mars 2023
Faciliter la conciliation études et autres engagements
La vice-rectrice aux études et aux affaires étudiantes, Cathia Bergeron, souhaite une conversation entre professeurs et étudiants sur les plans de continuité des cours
L’ensemble des cours touchés par la grève reprendront selon l’horaire habituel ce vendredi 31 mars ou, au plus tard, le lundi 3 avril.
— Dany Vachon
Souplesse, flexibilité, accommodements. Voilà les mots clés pour décrire la reprise des cours à l'Université Laval dès le vendredi 31 mars ou, au plus tard, le lundi suivant. «Les professeurs sont déjà à l'œuvre pour préparer leur plan de continuité et être prêts à les présenter à leurs étudiants dès le premier cours, a indiqué en conférence de presse Cathia Bergeron, vice-rectrice aux études et aux affaires étudiantes. Ce que l'on souhaite, c'est que le plan fasse l'objet d'une conversation entre le professeur et son groupe d'étudiants et que ceux-ci puissent s'exprimer et l'approuver.»
Pour connaître l'ensemble des détails et des faits saillants de l'entente de principe, consultez le communiqué de presse.
Alors que la direction et le Syndicat des professeurs et professeures de l'Université Laval ont accepté la recommandation de règlement, déposée par le conciliateur le mercredi 29 mars, la grève est levée et la communauté étudiante est invitée à consulter le portail des cours pour connaître la suite des choses. «Nous, on souhaitait que le retour se fasse le plus tôt possible. On est sur l'horaire régulier, tous les cours n'ont pas lieu le vendredi. Des étudiants reviendront seulement la semaine prochaine», a précisé la vice-rectrice.
Les étudiants seront fixés et consultés très rapidement, dès la reprise, sur une possible extension des cours au-delà du 30 avril. Tout dépend du contenu des cours, qui sont très diversifiés, a rappelé Cathia Bergeron. Elle mentionne qu'un travail sera aussi fait pour «se concentrer sur les savoirs et apprentissages essentiels», qui seront évalués, tout en rendant disponible l'entièreté de la matière.
Cette mesure permettra aux étudiantes et aux étudiants de finir leurs lectures, et de s'approprier les connaissances au courant de l'été, a renchéri la rectrice Sophie D'Amours. Elle a rappelé que la plupart des étudiants reviendront en classe à la rentrée d'automne. «Avec les professeurs, on pourra reprendre certains éléments dans d'autres cours, si nécessaire, pour vraiment compléter la formation.»
S'il y a une prolongation de cours, Cathia Bergeron s'attend à ce que ça se fasse assez tôt dans les premières semaines du mois de mai. «Mais il y a des cas de cours qui nécessitent une présence très assidue des étudiants pour des activités pratiques ou des enseignements plus appliqués. Ça se peut que ce soit difficile de faire ça sur une période intensive. C'est pourquoi on se permet une discussion avec les étudiants pour établir à quel moment le rattrapage peut se faire.»
Accommodements pour motifs sérieux
En cas de motif sérieux, comme un stage, une session d'été ou un emploi, un étudiante ou un étudiant pourra faire une demande d'accommodement. Si les professeurs feront preuve de flexibilité, Cathia Bergeron s'attend à ce que les étudiants essaient le plus possible de se conformer au plan de continuité. «Je veux que chacun y mette du sien, dit-elle. Mais il y aura certainement des situations où, malgré les efforts de chacun, ce sera très difficile de se conformer, voire impossible. Dans ce cas-là, on doit se montrer ouverts à des accommodements. Mais ça ne peut pas être des préférences personnelles.»
La rectrice se fait aussi rassurante pour les étudiants de l'international qui se retrouveraient dans une impasse. «On ne les laissera pas tomber. Par la mesure d'accommodement, par la flexibilité dans les modes d'enseignement, par les possibilités qu'auront les collègues de transformer l'évaluation, d'utiliser les outils du numérique, parce qu'il y a quand même une panoplie d'outils maintenant, on est convaincus qu'on va réussir à faire en sorte que ces étudiants puissent terminer dans les meilleures conditions possible.»
Cathia Bergeron a profité de la conférence de presse pour saluer l'engagement, la collaboration et la patience des directions des facultés et des départements ainsi que des associations étudiante, qui ont permis de construire un cadre de continuité bien adapté aux réalités de chacun. Elle fait confiance à la collectivité pour que les «étudiants puissent continuer, terminer et surtout réussir leur session».
