
Réal Bélanger, entouré de membres de son équipe: Dominique Foisy-Geoffroy,Sandy Darmagnac, Paulette Chiasson, Anne Carrier, Denise Gagnon et MichèleBrassard
«À travers ces biographies, c’est tout le paysage social politique et social du Canada qui est dépeint, depuis la campagne en faveur de la Confédération en 1867 jusqu’à la lutte pour inclure la Charte canadienne des droits et libertés dans la nouvelle constitution de 1982, explique Réal Bélanger, professeur au Département d’histoire. En éclairant la vie de ces hommes, l’ouvrage brosse une fresque remarquable et captivante de l’histoire du Canada moderne. Écrit dans une langue simple et accessible, le livre plaira à toutes les personnes qui s’intéressent à l’histoire du Canada ou qui veulent plonger dans l’univers de ces premiers ministres ayant façonné le pays chacun à leur manière.»
Soulignons que ces biographies ont déjà paru dans le Dictionnaire biographique du Canada/Dictionary of
Canadian Biography (DBC/DCB), un vaste projet de recherche et d’édition dont les activités se déroulent depuis plus de 45 ans dans un cadre de collaboration entre l’Université Laval et l’Université de Toronto. Les textes consacrés aux quatre premiers politiciens, Macdonald, Mackenzie, Abbott et Thompson, ont paru en 1990, tandis que les biographies des trois suivants, Bowell, Tupper et Laurier, ont été publiées en 1998. Depuis 2005, celles de Borden, Meighen, King, Bennett, St-Laurent, Diefenbaker et Pearson figurent dans la version en ligne du DBC/DCB (www.biographi.ca). À ces biographies, qu’on peut lire dans «Les premiers ministres du Canada», s’ajoute la biographie de Trudeau.
«Le point fort de ces biographies est qu’elles ont été écrites par des auteurs érudits qui vont directement aux sources premières comme les journaux ou des revues de l’époque, plutôt que de compiler les informations déjà parues sur le personnage, précise le codirecteur du DBC. Chaque biographie a été passée au crible par plusieurs membres des deux équipes de rédaction, l’une francophone, à Laval, l’autre anglophone, à Toronto. Tous ces facteurs font du livre un ouvrage très documenté en même temps que très agréable à lire.»