
Arnaud Anciaux, professeur à la Faculté des lettres et des sciences humaines, et Alban Da Silva, agent de recherche et de planification à la Faculté de médecine, font partie des membres de la communauté universitaire qui participent à La Boucle Vidéotron.
— Université Laval, Martin Roy
Du 12 au 15 juin, le campus sera le point d'ancrage du Grand défi Pierre Lavoie, ainsi que le point de départ de La Boucle Vidéotron. Une vingtaine de membres du personnel universitaire porteront fièrement les couleurs de l'Université Laval durant ce parcours de 135 km qui rassemblera quelque 5500 cyclistes le 14 juin.
Trois membres du personnel racontent leurs raisons et motivations à entreprendre ce défi.
Accueillir son premier enfant
Quand Arnaud Anciaux, professeur à la Faculté des lettres et des sciences humaines, a vu passer l'invitation à rejoindre l'équipe de l'Université Laval pour participer à La Boucle, il a sauté sur l'occasion de relever un défi personnel. Il voulait se dépasser sur les plans de la préparation physique et de l'endurance. «À la fin de l'été, je deviendrai – pour la première fois – papa d'un enfant et souhaite l'accueillir au mieux, en ayant notamment amélioré mes propres habitudes de vie», raconte-t-il.
Il confie que la préparation et l'entraînement ne sont pas toujours faciles et qu'une remise en forme était nécessaire pour pouvoir rouler sur une longue distance avec pas ou peu de pauses. «J'ai pu m'en rendre compte lors d'une sortie avec d'autres personnes de l'Université préparant le 1000 km ou La Boucle: j'ai eu beaucoup de mal à suivre le rythme, et je n'étais pas préparé… au point d'oublier de prendre une gourde d'eau avec moi! Les autres cyclistes ont fourni des efforts supplémentaires pour me soutenir, me permettre de bénéficier de l'aspiration derrière eux, et… m'offrir de l'eau.»
Arnaud Anciaux est reconnaissant de la solidarité au sein des membres de l'équipe, qui lui ont prodigué des conseils sur la préparation, sur le comportement à vélo et qui l'ont soutenu tout au long de l'entraînement. «Cela m'a énormément encouragé pour la suite, et me permet d'envisager La Boucle avec plus de confiance. J'ai désormais hâte d'être rendu au jour de cette grande fête, pour rouler avec tous les membres de notre communauté universitaire inscrits à cette épreuve.»
Pédaler pour se retrouver
Marie-Lou Gendron-Marsolais, professeure à la Faculté des sciences et de génie, a pour sa part commencé le vélo il y a un an, après une blessure l'ayant empêché de pratiquer la course et l'escalade. Elle commençait alors son emploi de professeure à l'Université Laval après une absence de plusieurs années à l'extérieur du Québec. Le vélo est vite devenu une façon pour elle de se réapproprier la ville, en plus d'être un exutoire durant cette période de grands changements. «Rouler à 35 km/h sur une belle route poussée par le vent en voyant les paysages défiler – il n'y a pas grand-chose qui peut battre ça comme feeling! Ces efforts permettent de décrocher complètement du boulot, des petits problèmes quotidiens. Un reset bienvenu après une journée ou une semaine de travail.»
L'an dernier, son conjoint et son père ont participé au Grand défi Pierre Lavoie comme cyclistes indépendants. «Quand ils ont terminé, ils m'ont dit: " L'année prochaine c'est ton tour!" L'ambiance de l'événement, le départ sur le pont, tout le monde réuni: ça donnait vraiment le goût.» Quand elle a vu l'offre de l'Université, elle n'a pas hésité à s'inscrire.
La Boucle sera sa plus grande distance à vélo. Pour s'y préparer, elle fait au moins deux sorties par semaine, de 30 à 90 km, depuis que la neige a fondu. «Après avoir complété le tour du lac Saint-Jean, la véloroute des Baleines et plusieurs autres longues distances, je me sens prête à affronter La Boucle cette année!»

Marie-Lou Gendron-Marsolais, professeure à la Faculté des sciences et de génie, qui participe à La Boucle.
— Courtoisie
Promouvoir les saines habitudes de vie
Sportif depuis son jeune âge, Alban Da Silva, agent de recherche et de planification à la Faculté de médecine, est prêt à affronter les 135 kilomètres de La Boucle. Son parcours de vie l'a bien préparé: triathlonien depuis plus de 15 ans, il a déjà fait des courses longues distances.
Sa principale motivation à participer au Grand défi: le message véhiculé par la Fondation Pierre Lavoie et l'homme qui lui donne son nom. «J'ai eu l'occasion d'assister à une des conférences de ce dernier. En tant que membre de la Faculté de médecine, je ne peux qu'adhérer à la promotion du sport et des saines habitudes de vie», souligne-t-il. Deux personnes de sa faculté ayant participé au défi l'an dernier, dont une qui recommence cette année, ne lui en ont dit que du bien.
L'adepte de compétition aime aussi l'idée de participer sans chronomètre, uniquement pour le défi et pour le plaisir de rester en groupe et de jaser en roulant. Étant au Québec depuis presque 3 ans, il y voit une occasion de continuer à socialiser. «C'est un bel événement rassembleur, j'ai hâte d'y être!»
1000 km en 13 étapes
La Boucle s'inscrit dans le grand événement cycliste du Grand défi Pierre Lavoie, dont l'Université Laval est l'épicentre. Un village de cyclistes installé sur le Grand Axe sera le point de départ des 13 étapes du 1000 KM Pure Industriel. Ce défi réunira 220 équipes de 5 cyclistes chacune qui se relaieront pour traverser plusieurs localités dont l'île d'Orléans, Lac-Saint-Joseph, Stoneham, Les Équerres, Lac-Beauport et Cap-Santé.
Deux équipes de l'Université Laval prendront part au 1000 km et parraineront 2 écoles primaires de la région, l'école des Jeunes-du-Monde et l'école Sans-Frontières, pour favoriser des projets visant l'adoption de saines habitudes de vie.