
En marge de la cérémonie de lancement du Sommet étudiant, le 16 octobre. De gauche à droite: Mario Asselin, adjoint parlementaire à la ministre de l’Enseignement supérieur, Frank Kenfack Jumetio, président de l’AELIES, Cathia Bergeron, vice-rectrice aux études et aux affaires étudiantes, responsable de la santé, James Boudreau, président de la CADEUL, Alexane Drolet, journaliste et animatrice des ateliers thématiques, et Sophie D’Amours, rectrice.
— Ludovic Gauthier
Le coup d’envoi du tout premier Sommet étudiant a eu lieu aujourd’hui, le lundi 16 octobre, à l’Espace jardin du pavillon Alphonse-Desjardins. Ce grand espace, décoré pour l’occasion de couleurs vives et aménagé avec soin, servira de quartier général au sommet qui se déroulera jusqu’au vendredi 20 octobre. Pour rappel, le Sommet étudiant se veut un moment d’échange et de réflexion sur cinq thèmes essentiels à la réussite et à l’expérience universitaire, soit la santé mentale et la santé financière, un campus inclusif, les aspects pédagogiques et les services à la communauté. Le but est d’améliorer la vie sur le campus et de proposer des solutions innovantes pour bonifier l’expérience universitaire.
Quelques dizaines de personnes ont assisté au lancement officiel en présence notamment de la vice-rectrice aux études et aux affaires étudiantes, Cathia Bergeron.
«Enfin, nous y sommes! s’est-elle exclamée, d’entrée de jeu. Nous sommes particulièrement heureux de donner le coup d’envoi du Sommet étudiant. C’est votre sommet. On l’estime nécessaire. Un sommet qui est le résultat d’un fructueux travail de coconstruction. Un sommet pensé et organisé de concert avec les étudiantes et étudiants eux-mêmes, leurs associations, la CADEUL et l’AELIES, et plusieurs unités de l’Université.»
Selon la vice-rectrice, le Sommet se veut avant tout un dialogue. Il donne une voix aux étudiantes et aux étudiants sur les enjeux, les préoccupations qui les touchent au quotidien dans toutes les sphères de leur vie universitaire. «Cette prise de parole vous appartient, a-t-elle poursuivi, c’est la vôtre. Profitez-en pour discuter, sans gêne, de vos aspirations et de vos idéaux. La multiplication de vos voix aura un impact positif sur les améliorations que nous pourrons ensuite apporter, ensemble, pour faciliter le parcours universitaire des membres de la communauté universitaire étudiante.»
Prenant la parole, le président de la CADEUL, James Boudreau, a souligné l’importance que ce partenariat représente entre les étudiants et l’administration universitaire. «Ce partenariat, a-t-il affirmé, témoigne d’une détermination commune de façonner un avenir prometteur pour notre université, et surtout pour l’expérience étudiante sur le campus.» S’adressant ensuite à la communauté étudiante, le président l’a invitée à venir partager cette semaine d’échanges. «C’est notre tour de prendre la parole, a-t-il soutenu. Impliquons-nous. Toute la semaine la CADEUL sera sur place et portera une oreille attentive aux échanges. À l’issue de ce Sommet, nous allons contribuer à la rédaction d’un avis avec l’AELIES et l’Association étudiante de l’Université du 3e âge.»
Selon le président de l’AELIES, Frank Kenfack Jumetio, ce sommet «est la matérialisation de notre engagement collectif pour une éducation supérieure de qualité qui favorise non seulement l’excellence académique, mais aussi le bien-être et l’épanouissement de chacun. Il représente notre volonté de construire un campus qui non seulement offre des salles de cours et des résidences, mais aussi des opportunités d’apprentissage qui nous suivront partout où nous irons.» Le président a rappelé: «Nous sommes ici aujourd’hui non pas en tant que spectateurs, mais en tant que catalyseurs du changement. Chacun de nous a un rôle à jouer dans notre volonté de créer un avenir meilleur. Nos différences d’opinions ne font qu’enrichir notre richesse collective.»
L’importance de s’exprimer en toute liberté
L’adjoint parlementaire à la ministre de l’Enseignement supérieur et député de Vanier-Les Rivières, Mario Asselin, figurait parmi les invités. Il a souligné le caractère particulier ainsi que l’engagement de la communauté étudiante d’une université. Il a dit souhaiter que les participants aux ateliers du Sommet en profitent pour s’exprimer en toute liberté. «C’est important de prendre sa place, de partager des points de vue peut-être divergents, a-t-il déclaré. Mais on a à prendre des chances lorsqu’on est étudiant. C’est important de ne pas arriver à des positions, disons, convenues.»
Dans son allocution, la rectrice Sophie D’Amours a félicité les équipes étudiantes pour leur rôle dans l’organisation du Sommet. «Vous avez été inspirants, matures, engagés dans le développement de toute cette programmation.»
Plus de 1200 étudiantes et étudiants étaient inscrits au Sommet en date du 16 octobre au matin. Ce chiffre a réjoui la rectrice. «Nos étudiantes et nos étudiants ont envie de retrouver cet esprit collectif, a-t-elle expliqué. Ils veulent se réunir, s’assembler, retrouver des ancrages sur le campus avec leurs collègues.» Selon elle, ce qu’ils vont faire durant le Sommet n’est pas anodin. «Des thématiques importantes ont été identifiées, a-t-elle indiqué. Elles vont être débattues, réfléchies. Elles vont mobiliser des étudiantes et des étudiants de tous les secteurs. Cela va représenter un enrichissement extraordinaire de l’expérience étudiante. Ce n’est pas tous les jours, par exemple, que les étudiants de science politique peuvent discuter avec des étudiants en génie mécanique. D’offrir cette expérience, je suis convaincue que ça va porter notre université plus loin.»
La rectrice a encouragé la communauté étudiante à participer au Sommet. «Faisons de ce Sommet un rendez-vous constructif qui va nous donner envie d’en avoir d’autres, a-t-elle dit. Faisons entendre la voix étudiante, donnons-lui un peu de volume et incluons-la de façon plus assumée dans nos réflexions sur l’université du futur.»
Un quartier général animé
Luis René Ayala est le directeur du Bureau de la vie étudiante. Il est aussi membre du comité organisateur du Sommet étudiant. Il explique la réflexion derrière l’aménagement du quartier général du Sommet, dans l’Espace jardin du pavillon Alphonse-Desjardins.
«On voulait faire un endroit où informer les étudiants et aussi les laisser s’exprimer, dit-il. Le Sommet permet à l’étudiant de prendre la parole, dire ce qu’il aime ou n’aime pas, quels sont ses besoins. C’est vraiment un micro ouvert. On voulait la même chose pour le quartier général.»
À cet endroit, les cinq thématiques du Sommet prennent chacune la forme d’une station à laquelle une couleur a été attribuée. Par exemple, la station sur la santé financière est de couleur verte. Chaque station est composée d’un panneau avec des éléments d’information et d’un panneau où l’on demande à l’étudiant de réagir en remplissant un feuillet autocollant dont la couleur correspond à son degré d’intérêt ou de désintérêt. «On donne de l’info et tu me dis ce que tu en penses», résume le directeur. Il y a aussi une section «espace du jour» avec un spécialiste sur place qui répond aux questions. Par exemple, la thématique du lundi 16 octobre étant la santé mentale, un spécialiste de ce domaine était au quartier général du Sommet. «On a une section avec Mon équilibre ULaval, poursuit ce dernier. Une autre avec des dégustations à l’heure du dîner. On veut vraiment avoir plein d’activités pour attirer les étudiants.»
Séances de yoga, ateliers de cuisine, World Café, conférences et plusieurs autres activités s'ajoutent aux ateliers de discussion. Les places disponibles sont déjà comblées pour une dizaine d'activités, mais il est toujours possible de s'inscrire aux les ateliers de discussion et à certaines activités sociales. Les deux World Café génèrent notamment beaucoup d'intérêt. Celui du 17 octobre, à 15h, intitulé «Le logement étudiant parfait», affiche déjà complet. Il reste encore quelques places pour celui du 19 octobre, également à 15h, alors que «L'encadrement idéal de la direction de recherche» sera au cœur des réflexions.