Casse-Gueule, c'est le projet de trois anciennes étudiantes du baccalauréat en théâtre de l'Université Laval, Noémie Percy, Jade Gagnon et Catherine Lagacé Mc Maniman. Leur objectif? «Favoriser la prise de risque artistique, tant dans le contenant que dans le contenu des projets présentés.»
Chaque soir, du 18 au 20 août, un trajet artistique sera proposé en Basse-Ville de Québec. Le point de ralliement est la Charpente des fauves, sur la rue Christophe-Colomb Est. Guidés par des membres de l'organisation, les spectateurs devront ensuite se diriger vers la Brasserie Saint-Malo, sur la rue Vincent-Massey. Entre ces deux points, ils pourront assister à de courtes performances dans des «lieux de diffusion atypiques et parfois… périlleux».
«Nous avons eu envie de créer un espace où l'échec était une option. Là est le principal risque: se casser la gueule, vu la nature naissante ou énergumène du projet. Sans renier le fait que la préparation et le peaufinage puissent être porteurs d'une grande créativité, nous voulons défendre une démarche spontanée, une créativité qui émerge grâce à l'élan du moment présent, celle dont le plus grand potentiel réside dans l'impulsion, et pas nécessairement dans le rodage», expliquent les organisatrices.
Plusieurs artistes issus de la communauté universitaire participent à l'initiative, dont le Théâtre de l'impie, Robert Faguy, directeur du LANTISS et professeur au Département de littérature, théâtre et cinéma, et Thomas Langlois, doctorant en littérature et arts de la scène et de l'écran. On peut aussi compter sur la participation du musicien-improvisateur Rémy Bélanger de Beauport, qui se joindra à d'autres artistes pour des duos improbables.