
Une sculpture de Richard Noury, étudiant au baccalauréat en arts plastiques, ayant pour titre 12 janvier, 16:53, est installée dans le hall d'entrée de l'édifice La Fabrique, au 255, boul. Charest Est, à Québec. Elle invite les étudiants et le personnel de l'École des arts visuels, les amis et les visiteurs de la Galerie des arts visuels à participer à la campagne d'aide pour l'Unicef, suite au séisme en Haïti.
Lundi dernier, les profits récoltés au bar du Boudoir du pavillon Alphonse-Desjardins durant un match d’improvisation ont été versés à l’Association des étudiants antillais (AEA). Le 1er février, pour Oxfam-Québec, un 5 à 7 se tiendra au local 2419 du pavillon Charles-De Koninck à l’initiative de l’Association des étudiants et étudiantes en droit. Il sera possible de déguster des mets typiques des Antilles et de participer à une enchère de vivres. Une contribution volontaire sera demandée. Dans la semaine du 8 février, l’AEA pilotera une collecte de fonds pour le Centre d’étude et de coopération internationale (CECI). Par ailleurs, un fonds d’aide, créé à la Fondation de l’Université Laval, permet maintenant aux membres de la communauté universitaire d’aider les étudiants haïtiens aux prises avec de sérieuses difficultés financières.
«Le Bureau de la vie étudiante de la Direction des services aux étudiants a tout de suite pris le leadership et travaillé en étroite collaboration avec l’Association des étudiants antillais», explique Nicole Lacasse, vice-rectrice adjointe aux études et aux activités internationales. Dès le lendemain du séisme, un message a été envoyé aux quelque 70 étudiantes et étudiants haïtiens de l’Université afin de les informer des mesures de soutien mises en place pour eux. Un local, équipé d’un téléphone et d’un ordinateur, a été prêté à l’Association pendant une semaine. Ceux qui en avaient besoin ont pu recevoir un soutien psychologique prioritaire de l’équipe du Centre d’aide aux étudiants.
Un comité formé de différents intervenants du campus fait actuellement l’évaluation des étudiants haïtiens afin d’identifier lesquels sont en difficulté financière. On peut penser notamment aux boursiers du gouvernement d’Haïti. «Nous sommes à analyser au cas par cas et à faire la liste de ceux et celles dont le financement en provenance d’Haïti a été coupé à cause du séisme, indique Nicole Lacasse. Nous regarderons ensuite quel type d’aide donner. Chose certaine, ce ne pourra pas être une bourse de soutien pour quelques années. Pour ceux et celles qui auraient des difficultés à assumer leurs droits de scolarité, nous cherchons des solutions.»