À partir de là, la pièce se joue sur deux tableaux. La metteure en scène a divisé l’espace: une partie de la scène regroupe l’action qui se déroule dans le bunker, autrement dit le huis clos oppressant où les quatre personnages s’affrontent, se désespèrent, bouillonnent, tentent de trouver une solution pour se sortir de leur situation impossible; l’autre partie de l’espace de jeu devient une fenêtre ouverte sur le passé. Chacun des quatre hommes y revit un moment de sa vie. Une vie pas forcément joyeuse d’ailleurs, car plusieurs ont dû affronter le suicide, des problèmes de drogue, et, surtout, ils ont tous perdu la femme qu’ils aimaient. «Je considère qu’il faut parler de ces thèmes même s’ils sont tabous dans les pièces étudiantes, fait valoir Maude Bégin-Robitaille. Pourtant, ces problèmes existent bel et bien et c’est important d’en parler.»
À l’entendre, le sujet principal de la pièce porte sur la quête de liberté. Au fond, les quatre protagonistes ne savent pas trop quel sens donner à leur vie; ils se cherchent, comme plusieurs jeunes dans la vingtaine. Si l’un des jeunes hommes pense que son avenir passe par la vengeance, l’autre court après le pouvoir, tandis qu’un autre nourrit des pensées suicidaires. Tout cela donne une pièce dynamique, parfois violente, ponctuée de bruitages métalliques et d’action.
À découvrir les 6, 7, 8 et 9 mars, à 20 h, à l’amphithéâtre Hydro-Québec du pavillon Alphonse-Desjardins. Les billets sont en prévente au coût de 10 $, à l’Animation socioculturelle, local 2344 du pavillon Alphonse-Desjardins. À l’entrée, le coût sera de 12 $. Pour réserver: 956-3187, 657-0001 ou julie-anne.pelletier-bergeron.1@ulaval.ca.