Le Sommet sera l’aboutissement de plus d’une année de travaux préparatoires. Ces rencontres avaient comme toile de fond les recommandations de la Commission d’étude sur la gestion de la forêt publique québécoise, également appelée Commission Coulombe. Dans son rapport final publié en 2004, la Commission proposait notamment de gérer la forêt comme un tout, de manière écosystémique, et de préparer ce qu’elle appelait «l’inévitable» consolidation de l’industrie.
«Le progrès accompli durant les travaux a été énorme et les gens se sont vraiment approprié le secteur, affirme le recteur Brière. Ce long processus de communication a conduit à une vision et à des propositions qui vont structurer l’avenir. Ce n’était pas un processus courant pour les différents participants de se retrouver autour de la même table. Il y a eu des tensions, ce qui est tout à fait normal, compte tenu de l’importance des enjeux.»
Les organismes qui participeront au Sommet représenteront notamment l’industrie, les Premières Nations, les organismes de recherche et les gouvernements. L’ensemble des participants aura comme principal objectif de dégager des consensus sur les actions concrètes et innovatrices à mettre en place, des actions à court, à moyen ou à long terme, parfois sous forme de partenariats, dans une optique de développement durable, en particulier pour la pérennité des communautés locales. «Je sais qu’il y aura des partenariats possibles entre les intervenants, que ce soient les régions, les syndicats ou l’industrie, pour trouver des solutions, notamment en recherche et en formation», soutient le recteur. Quatre grands thèmes encadreront les discussions. «La gouvernance et le territoire sera un thème particulièrement important», indique Denis Brière. Le recteur se dit «vraiment confiant» dans le succès du Sommet.