
De haut en bas: Éric Bauce, Michel Beauchamp, Edwin Bourget, Bernard Garnier, Josée Germain, Monique Richer
«Je suis particulièrement fier de la composition de cette équipe, choisie en fonction de sa compétence et de son adhésion aux valeurs de l’Université Laval», a déclaré le recteur Brière dans un message à la communauté universitaire diffusé le 5 juin. Le lendemain, il accordait une entrevue au Fil des événements dans ses bureaux du pavillon des Sciences de l’éducation.
Denis Brière et Éric Bauce se connaissent bien. Lorsque le premier est entré en fonction, il y a sept ans, comme doyen de la Faculté de foresterie et de géomatique, le second occupait déjà le poste de vice-doyen à la recherche et aux études avancées. «Nous avons fait beaucoup de développement ensemble, ce qui est important dans mon plan d’action, explique le recteur. Éric est très impliqué dans les instances régionales. Il est président de la Conférence régionale des élus. Il a aussi été membre de la commission Coulombe sur la gestion de la forêt publique québécoise. Il a un très bon jugement et possède un très bon réseau de contacts au Québec. Il aime travailler en équipe. C’est sa force. Il peut faire des compromis. Il peut vraiment rallier les gens.»
Michel Beauchamp a rempli divers mandats à titre de vice-président du Syndicat des professeurs et professeures. «Il est très bien perçu par les professeurs, indique le recteur Brière. Il a un très bon jugement et il est très efficace. Il comprend la dimension «ressources humaines». Il a une formation en communications. Il a de très bonnes idées pour restructurer le Service des ressources humaines. Et il adhère très bien à mon approche de gestion participative. Il est excellent à analyser les situations. C’est la raison pour laquelle il a été choisi.»
Denis Brière se dit «très fier» d’avoir réussi à aller chercher Edwin Bourget. «Il vient chez nous avec une grande compétence et une grande connaissance de l’Université Laval, explique-t-il. Les réactions ont été très positives lorsqu’on a annoncé sa nomination, y compris dans la communauté des affaires de la région. Il a prouvé qu’il travaillait bien en équipe. Il est très bien perçu par la communauté universitaire. Selon moi, il va contribuer beaucoup au secteur de la recherche. Il m’a déjà fait parvenir plusieurs idées.»
Bernard Garnier est une autre personne qui travaille très bien en équipe, aux dires du recteur Brière. «Il l’a prouvé à l’intérieur de la Faculté des sciences de l’administration qu’il a dirigée pendant huit ans», souligne ce dernier. Il est aussi, selon le recteur, «très bien perçu par les étudiants» vu son rôle au sein de la Commission des affaires étudiantes. Au plan international, il possède un très bon réseau de contacts qu’il a développés lorsqu’il était doyen. «Les rapports que Bernard Garnier a produits lorsqu’il était à la Commission expriment très bien une de mes préoccupations majeures, soit celle de former nos étudiants à l’international.»
Pour Denis Brière, Josée Germain constituait un choix logique sur le plan de la compétence. Et elle adhère, bien entendu, à la philosophie de gestion du nouveau recteur. «Elle est très bien perçue par le Conseil d’administration où elle a agi comme personne-ressource au vice-recteur à l’administration et aux finances. Elle est très bien perçue au ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, dans la région de Québec et à la CRÉPUQ où elle préside un comité de finance. Elle a démontré qu’elle pouvait, non seulement par sa compétence, mais par sa personnalité s’intégrer et travailler en équipe et surtout bien défendre les dossiers de l’Université Laval.»
Un agenda chargé
Denis Brière travaille présentement à la modification de statuts et de règlements en vue de la séance du Conseil d’administration du 26 juin. Un des changements concerne la durée du mandat des vice-recteurs et vice-rectrices qui sera dorénavant de trois ans et renouvelable ensuite pour deux ans. D’autres changements sont envisagés en vue d’améliorer l’efficacité des différents services rattachés aux vice-rectorats.
Le nouveau recteur a accepté de siéger au conseil d’administration du projet de la NeuroCité, un projet de calibre mondial de centre de recherche sur le cerveau et le neurone annoncé récemment. «C’est un très beau projet porteur, dit-il, autant pour l’Université que la région, où l’on se trouve à développer un secteur prometteur en collaboration avec l’Université.» Denis Brière entend rencontrer le plus rapidement possible les porteurs du dossier du Super PEPS, notamment en vue de négociations avec le gouvernement fédéral. «Il reste à s’assurer de la contribution financière du fédéral, précise-t-il. Le Super PEPS est de très haute priorité et je serai très actif d’ici la fin juin dans ce dossier.» Dans le mois qui vient, le recteur aura des rencontres relatives au dossier du Centre de formation et de recherche en alimentation. «Je ne pouvais pas en toute conscience faire approuver un tel projet avant d’en connaître les tenants et les aboutissants» , dit-il. Une consultation auprès des membres de la communauté universitaire est prévue à l’automne, avant la présentation du projet devant le Conseil d’administration en novembre.
Le recteur compte mettre sur pied deux comités dans les prochaines semaines. L’un d’eux se penchera sur la résorption du déficit. Un autre comité se penchera sur la définition d’une politique institutionnelle encadrant les relations de l’Université avec le secteur privé.
Denis Brière entend à court terme rencontrer toutes les agences subventionnaires et les gens d’affaires de la région, ainsi que les différents ministres concernés par l’Université. «La mairesse Boucher et moi sommes d’accord pour se parler de façon assez régulière», ajoute-t-il. Il veut également se prononcer rapidement sur la contribution de l’Université aux fêtes du 400e anniversaire de la ville de Québec. «Il y a des décisions à prendre rapidement car le temps file, explique-t-il. Je veux faire en sorte que l’on puisse se structurer pour vraiment participer et utiliser cette vitrine, en plus de contribuer au niveau de la région. L’Université sera impliquée. Des fonds seront engagés. C’est un dossier très prioritaire.»