Tout vient à point à qui sait attendre. L’expression sied parfaitement à Denis Boivin, qui verra son film Le sang du pélican prendre l’affiche le 26 mars. Ce long métrage, qui marie fiction et documentaire, porte sur Marie de l’Incarnation et les Ursulines. Il met en vedette Karen Elkin dans le rôle de la religieuse. Plusieurs autres comédiens figurent au générique, dont Marie Ginette-Guay, Louise Portal et Pierre Lebeau.
En tout, le projet a représenté une trentaine d’années de travail, incluant de multiples recherches historiques, différentes versions du scénario et des embûches liées au financement. «Même si ce film m'a pris 30 ans à réaliser, ma grande consolation est de voir comment la comédienne Karen Elkin a su non seulement incarner, mais transcender Marie Guyart, devenue la Marie de l'Incarnation. Elle m'a suivi à 100% dans cette aventure», s'enthousiasme Denis Boivin.
Le sang du pélican raconte le départ des Ursulines de leur monastère à Québec à travers des événements fictifs et réels sur Marie de l’Incarnation. Le film, qui navigue entre passé et présent, met en scène des épisodes de sa vie comme l’abandon de son fils pour entrer au cloître, son départ de la France, la fondation de la première école pour filles en Amérique et les années difficiles qui ont précédé la fondation de la Nouvelle-France.
Cinéaste indépendant, Denis Boivin réalise un doctorat à l’Université Laval sous la direction du professeur Frédéric Benjamin Laugrand, du Département d'anthropologie. Ses recherches sur la spiritualité autochtone ont nourri le contenu de son film, Marie de l’Incarnation ayant consacré une partie de sa vie à évangéliser les Premières Nations.
La première de Le sang du pélican aura lieu au cinéma Le Clap, le 25 mars à 18h, en présence du réalisateur, de comédiens et de représentantes des Ursulines. Ce film a été soutenu par Téléfilm Canada, les Ursulines, la Ville de Québec, MELS et la SODEC.
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