
Créé en 2003 par une équipe d'étudiantes et étudiants de l'Université Laval, le Festival du film étudiant de Québec est encore aujourd'hui un événement entièrement organisé par les membres d'une association étudiante parascolaire de l'Université.
— FFEQ
Vitrine exceptionnelle pour les jeunes cinéastes, le Festival du film étudiant de Québec (FFEQ) propose cette année encore plusieurs projections de courts métrages – qui se veulent créatifs, audacieux et de très grande qualité – où se révèlent les préoccupations sociales et les tendances artistiques de la relève cinématographique. On peut y voir aussi bien des œuvres de fiction et d'animation que des documentaires et des films expérimentaux. Cette année, l'événement explore le thème «Par-delà les horizons».
«Le thème dicte véritablement la direction artistique du FFEQ. Pour aller par-delà les horizons dans notre diffusion, nous nous sommes lancé le défi de ne pas présenter deux événements au même endroit. L'événement prend donc place un peu partout dans la ville. Et pour aller par-delà les horizons dans la programmation, nous avons conclu cette année plusieurs partenariats avec des festivals à l'international. Nous avons des partenaires au Brésil, en Colombie, en Suisse et en France. Nous présenterons des films issus de ces festivals et, réciproquement, certains de nos films seront projetés là-bas», explique Dominik Harvey, étudiant au certificat en art et science de l'animation et président de l'association étudiante parascolaire du Festival du film étudiant de Québec.
Du cinéma pour tous les goûts
Pour les adeptes d'univers fantastiques, la séance présentée au Musée de la civilisation le 13 mars est tout indiquée, alors que celles et ceux qui recherchent du cinéma engagé trouveront leur compte à la projection présentée à l'ENAP le 14 mars. Au Cinéma Cartier seront réunis, le 13 mars, les courtsmétrages qui questionnent la relation au monde, alors que le cinéma Beaumont projettera, le 15 mars, les propositions les plus éclatées et créatives du FFEQ.
La projection présentée sur le campus, quant à elle, sera consacrée aux courts métrages faisant vivre des émotions fortes. Intitulée Les couche-tard, elle se tiendra le 15 mars à 19h sur les murs extérieurs du pavillon Louis-Jacques-Casault. «C'est une nouveauté! Par le passé, on a déjà organisé des événements spéciaux extérieurs, mais ils ont toujours eu lieu l'été. Une projection extérieure pendant l'hiver, c'est une première pour nous», révèle le président du FFEQ, qui indique qu'en cas de mauvais temps, la séance ne sera pas annulée, mais déplacée à l'intérieur du pavillon.
— Le site Web du FFEQ, à propos de la séance de courts métrages présentée sur le campus
Pour clore la programmation des courts-métrages, Le Clap présentera Le bloc final, où seront aussi remis plusieurs bourses et prix.
Activités de formation, de discussion et de réseautage
La programmation du FFEQ possède également un autre pan, celui-là tourné vers la formation et le soutien aux jeunes réalisatrices et réalisateurs. Ainsi, un 5 à 7 organisé en collaboration avec l'Association étudiante des études cinématographiques de l'Université Laval et l'Association étudiante en art et en science de l'animation de l'Université Laval lancera officiellement le festival le 11 mars à La Charpente des fauves. Il s'agit d'une occasion unique pour les artistes de la relève de rencontrer des gens du milieu et de discuter avec eux de manière informelle.
Le 12 mars se tiendra au pavillon Louis-Jacques-Casault une classe de maître ouverte à toutes et tous avec le réalisateur Alexandre Isabelle, qui présentera le scénarimage et l'animatique comme outils de travail. Il en profitera également pour témoigner de son parcours et des défis qu'il a surmontés pour réaliser son dernier court métrage, À toi les oreilles, primé au dernier Festival de cinéma de la ville de Québec.
— Dominik Harvey, président du Festival du film étudiant de Québec
Les étudiantes et étudiants pourront tirer profit d'une autre expérience digne de servir de modèle lors de la première du long métrage Les chialeux au Musée national des beaux-arts du Québec. Cette projection sera suivie d'une discussion avec son réalisateur, Tom Rodrigue. «C'est un ancien membre du FFEQ. Il a présenté son premier court métrage dans le cadre de notre festival en 2011. Ce sera vraiment stimulant de l'entendre parler de tout le chemin qu'il a parcouru en 14 ans», indique le président du FFEQ.
La dernière activité de formation et de réseautage se concentrera sur le rôle des différents organismes de l'industrie cinématographique à Québec et le soutien qu'ils peuvent apporter aux jeunes réalisatrices et réalisateurs. Cette activité réunira au pavillon Louis-Jacques-Casault des personnes représentant l'Académie canadienne du cinéma et de la télévision, l'Association québécoise de la production médiatique, l'Alliance québécoise des techniciens et techniciennes de l'image et du son, le Bureau de cinéma de la ville de Québec, la coopérative Spira et l'Union des artistes. «Tous ces organismes vont participer à un panel d'information. C'est une chance en or pour les artistes de la relève qui pourront poser toutes leurs questions», conclut Dominik Harvey.
Consulter la programmation des séances de courts métrages et des autres activités