Le mercredi 24 octobre, l’Ordre des architectes du Québec a remis un Prix d’excellence en architecture, dans la catégorie des projets industriels, pour la réalisation du pavillon Gene-H.-Kruger. La récompense a été attribuée conjointement au consortium d’architectes Gauthier Gallienne Moisan (Paul Gauthier, Michel Gallienne, André Moisan et Laurent Goulard) et à l’Université Laval (Éric Bauce, vice-recteur exécutif et au développement, Michel Beaudoin, doyen par intérim de la Faculté de foresterie et de géomatique). «Cette réalisation reflète un réel souci d’équilibre, de simplicité et d’harmonie avec le milieu environnant, a commenté l’architecte et membre du jury Isabelle La Fontaine. Intemporalité et sobriété sont à l’ordre du jour à l’instar des bâtiments du campus de l’Université. Le pavillon est entièrement construit en bois et, grâce à son déclin extérieur de bois gris, il se marie harmonieusement avec le bâtiment existant auquel il se lie. Par sa grande fenestration, sa passerelle vitrée et son hall lumineux sur deux niveaux, il met pleinement en valeur sa vocation, soit le développement et le raffinement de l’utilisation du bois dans l’industrie de la construction. La simplicité et la nudité de ces espaces de rencontre et d’émulation nous placent incontestablement devant la beauté de la matière première. La réalisation de ce pavillon est un modèle de contribution de nos grandes industries à l’architecture bâtie.»
Plus d'une centaine d'étudiants des trois cycles en génie du bois reçoivent leur formation dans le pavillon Kruger. Cette infrastructure unique d’enseignement, de recherche et de transfert technologique n’aurait pu voir le jour sans la participation de précieux partenaires. Sa construction se chiffre à 22 millions de dollars, dont 85 % du financement provient du gouvernement du Québec et 15 % de partenaires privés. L’achat des équipements de laboratoire, au coût de 8,27 millions de dollars, a été financé par la Fondation canadienne pour l’innovation (40 %), le ministère de l’Éducation du Québec (40 %) et l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec (20 %).