En premier lieu, on doit toujours pouvoir compter sur des personnes de son entourage (parenté, conjoint, voisin, ami) pour prendre la relève en dehors des heures de service de garde, en cas d’imprévu. Ensuite, il faut adapter son horaire à la situation. Votre enfant est à la garderie ou à l’école pour quelques heures? Il fait sa sieste de l’après-midi dans sa chambre? Profitez-en pour faire des travaux exigeant une grande concentration. Vous disposez au contraire de peu de temps? Qu’à cela ne tienne: exploitez au maximum ces précieuses minutes, une heure valant mieux que rien du tout quand on a un horaire chargé. N’hésitez pas également à déléguer certaines tâches domestiques à votre conjoint et même à vos enfants en âge de le faire. Ils seront heureux de contribuer à la bonne marche de la maison, surtout s’ils voient que vous êtes vous-même épanoui et serein.
Une source d’inspiration
«Tout n’est pas parfait quand on est un parent aux études. À cet égard, on doit faire le deuil de la famille impeccable, souligne Marie-Hélène Simard. Avoir le sens de l’organisation ne rime pas avec perfection. Ceux qui arrivent à bien concilier la famille et les études acceptent de se tromper et adoptent une attitude positive et souple face aux problèmes rencontrés au quotidien.» Vous trouvez que vous ne passez pas assez de temps avec vos enfants? Les études, et parfois le travail, prennent trop de place au détriment de votre vie familiale? Faites d'une pierre deux coups en profitant pleinement du temps passé avec votre progéniture, que ce soit sur le chemin du retour de la garderie ou durant la période des devoirs pour les plus vieux. D’autant plus que ces moments vous aident à décrocher des études, ce qui n’est pas rien dans une vie d’étudiant.
Une enquête ayant démontré que la diminution de la vie sociale représente le plus grand facteur de stress chez les parents aux études, il faut éviter le piège de l’isolement. Depuis 2005, l’Association des parents étudiant ou travaillant à l’Université Laval (www.apetul.asso.ulaval.ca) permet de créer des liens avec les autres parents de l’Université par la tenue de midis-rencontres et de diverses activités, comme des matinées de cinéma, des bazars de vêtements ou de jouets usagés, etc. «Les efforts et les sacrifices qu’on fait en tant que parent en valent toujours la peine, conclut Marie-Hélène Simard. En plus de devenir une source d’inspiration pour vos enfants, votre formation universitaire vous permettra d’améliorer vos conditions de vie, ce qui profitera en fin de compte à toute la famille.»