L'Université Laval annonce aujourd'hui un important programme de partenariat en génomique forestière qui permettra d'accélérer la sélection de variétés d'épinettes plus résistantes aux changements climatiques et capables de stocker davantage de CO2. Le projet baptisé FastTRAC II (Tests rapides pour l'amélioration des arbres) bénéficiera d'un financement de 6,15M$ de la part de Génome Canada et de Génome Québec.
«Les changements climatiques représentent un défi majeur pour les secteurs forestiers canadien et québécois», rappelle le responsable du projet, Jean Bousquet, professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique et à l'Institut de biologie intégrative et des systèmes de l'Université Laval. «La sélection et la production de variétés améliorées d'arbres pour le reboisement à l'aide de techniques génétiques traditionnelles prennent jusqu'à 30 ans et ne peuvent suivre le rythme actuel des changements climatiques. C'est pourquoi il devient urgent d'appliquer des technologies qui, en mettant à profit de nouveaux outils génomiques, permettront de sélectionner beaucoup plus rapidement des variétés mieux adaptées aux nouvelles réalités climatiques», continue le professeur Bousquet, qui est aussi titulaire de la Chaire de recherche du Canada en génomique forestière.
Le projet de partenariat sera mené avec le Service canadien des forêts, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec, le Centre canadien sur la fibre de bois, le ministère des Ressources naturelles du Nouveau-Brunswick et celui de la Nouvelle-Écosse ainsi que la firme J.D. Irving Ltd.