Une rencontre réunissant une délégation diplomatique américaine et les leaders de la recherche nordique de l'Université Laval a eu lieu sur le campus le 8 mars. James P. DeHart, coordonnateur principal pour la région arctique au Département d'État des États-Unis, et Mélanie Zimmerman, consule générale des États-Unis à Québec, dirigeaient la délégation américaine. Cette première visite officielle de James DeHart au Canada comprenait des arrêts à Ottawa, Toronto et Québec.
«Je suis enchantée que M. DeHart ait choisi de s'arrêter à l'Université Laval pour prendre le pouls de nos forces uniques en recherche nordique concertée, a déclaré la rectrice, Sophie D'Amours, dans son mot de bienvenue. La science n'a pas de frontières et c'est avec enthousiasme que nous ouvrons la porte au développement de collaborations plus soutenues avec les États-Unis.»
Rappelons que les forces vives de l'Université Laval en recherche nordique sont regroupées au sein de l'Institut nordique du Québec, de Sentinelle Nord, du Centre d'études nordiques, de Takuvik, de Québec-Océan, d'Amundsen Science, du Centre interuniversitaire d'études et de recherches autochtones et d'ArcticNet. Des responsables de ces différents regroupements ont dressé un portrait succinct de leurs travaux pour la délégation américaine.
La rectrice a rappelé que de nombreux chercheurs américains collaborent déjà avec des chercheurs de l'Université Laval ou utilisent nos infrastructures de recherche. Ainsi, plus d'une centaine de chercheurs américains ont réalisé des travaux à bord du brise-glace de recherche Amundsen depuis sa mise en service en 2003. «Nous souhaitons élargir ces collaborations et, potentiellement, en faire des ententes institutionnelles officielles de longue durée», a-t-elle ajouté.
En recherche nordique, l'Université Laval est la plus grande université au Canada et l'une des des cinq plus grandes au monde, a rappelé Martin Fortier, directeur général de Sentinelle Nord et adjoint à la vice-rectrice à la recherche, à la création et à l'innovation. «Tous nos grands projets nordiques incluent des chercheurs des autres universités québécoises et canadiennes ainsi que des chercheurs d'autres pays. Parfois, ces partenariats internationaux prennent la forme d'ententes officielles comme c'est le cas avec l’Université de Tromsø – The Arctic University of Norway.»
Pour l'instant, il n'y a aucune entente officielle en recherche nordique entre l'Université Laval et une université américaine, a souligné Martin Fortier. «Les chercheurs collaborent sur une base individuelle et ils en voient les avantages mutuels. Les ententes officielles entre universités sont importantes parce qu'elles soulignent l'importance stratégique de ces collaborations et qu'elles favorisent leur développement.»