
Avec l’application Écho, l’usager est le premier informé d’une situation d’urgence en cours en recevant sur son téléphone la notification d’une alerte, les informations concernant la situation, ainsi que les consignes à respecter.
Panne d’électricité majeure et prolongée, individu armé, incendie, exposition à des matières radioactives: ce sont là quelques-unes des situations d’urgence susceptibles de se produire sur le campus de l’Université. Afin d’être informés le plus rapidement possible au moyen de leur téléphone intelligent, les membres de la communauté universitaire ainsi que leurs proches peuvent désormais compter sur un nouvel outil: l’application Écho.
Cette application, une solution conçue et développée par la firme québécoise Idside, a d’abord été implantée en février 2021 sur le campus. «Nous l’avons relancée en septembre dans le cadre de la rentrée universitaire, explique la coordonnatrice aux infrastructures et responsable des mesures d’urgence au Service de sécurité et de prévention de l’Université (SSP), Marie-Geneviève Latour. Il s’agit de la seule solution de notification de masse de langue française existante. De grandes organisations et des municipalités l’utilisent. Le SSP ne déclenche pas l’application Écho pour un feu de poubelle, mais pour une urgence d’envergure où des vies humaines sont en danger. Cela dit, une situation d’urgence sur le campus est très peu probable. Mais il faut être prêt au cas où. Nous travaillons en prévention.»
Selon elle, l’usager a tout à portée de main pour bien réagir en cas d’urgence. Et la principale caractéristique de cet outil est sa simplicité. «Avec Écho, dit-elle, vous êtes le premier informé d’une situation d’urgence en cours en recevant sur votre téléphone la notification d’une alerte, les informations concernant la situation, ainsi que les consignes à respecter. La fonction première d’Écho vise à rejoindre simultanément le plus de gens possible sur place sur le campus, les étudiants, les employés, les usagers de services et tous les partenaires. Les objectifs secondaires sont toutes les personnes qui ont un lien avec l’Université. On peut être en déplacement vers le campus. Ou le conjoint peut être sur place dans le secteur à problème.»
Marie-Geneviève Latour ajoute que l’application fonctionne selon le même principe que l’alerte Amber. Pour rappel, ce système d’alerte à grande échelle est mis en place aux États-Unis et au Canada lorsqu’un enlèvement d’enfant est signalé. La différence est que le son strident d’Amber est ici remplacé par des notifications moins agressantes, comme le son d’une clochette.
Des situations d’urgence et des mesures exceptionnelles
Les situations d’urgence retenues par le SSP sont au nombre de sept, auxquelles s’ajoute une huitième catégorie, les situations d’urgence hors campus.
À titre d’exemple, les consignes à respecter en la présence de fumée, de flammes, de chaleur ou d’odeur inhabituelle, d’explosion ou de tout autre signe d’incendie consistent à rester calme et à cesser toute activité en cours de façon sécuritaire, à sécuriser si possible les matières ou installations dangereuses, à fermer les fenêtres et les portes, si possible. Après avoir assuré sa sécurité, la personne doit tirer sur la station manuelle d’alarme incendie la plus près. Ensuite, elle doit composer le 911. Puis, elle évacue le bâtiment par la sortie la plus près, sans utiliser les ascenseurs et en évitant les tunnels.
Trois mesures exceptionnelles pourraient également être prises afin d’assurer la sécurité des personnes. Ce sont l’évacuation, sécuriser et attendre, et le confinement barricadé. La mesure sécuriser et attendre peut être déployée advenant une situation d’urgence qui survient à l’extérieur du campus et qui ne vise pas l’Université, mais qui pourrait s’y déplacer. Pensons ici à un tireur actif ou individu armé à proximité du campus, ou bien à une manifestation violente qui se dirige vers l’Université.
«Notre approche est multicouches et s’appuie sur les divers moyens de communication officiels de l’Université, souligne Marie-Geneviève Latour. L’application Écho part en premier. Suivent les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter. Puis un courriel est envoyé. Le site Web de l’Université Laval diffuse ensuite l’information. Enfin, les communications en situation d’urgence ont recours aux moyens techniques disponibles, tels que l’alarme et l’intercom.»
Le téléchargement gratuit de l’application mobile Écho est simple et rapide sur l’App Store d’Apple ou Google Play. Aucune donnée personnelle n’est requise.
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