
Architecture municipale à Québec, ce sont près de 700 photographies intérieures et extérieures, anciennes et récentes, et dessins d’architecture. Le tout est accompagné de fiches explicatives constituées d’un court texte critique et de quelques données descriptives pour chacune des réalisations. Les bâtiments répertoriés ont été construits, occupés ou recyclés par la Ville de Québec et ses organismes affiliés, et ce, depuis la fin du 19e siècle. Les auteurs les ont regroupés sous 12 catégories selon le rôle qu’ils jouent et les services qu’ils rendent à la communauté. Parmi ces catégories, mentionnons les hôtels de ville et édifices administratifs, comme l’édifice Andrée-P.-Boucher, les parcs et aménagements urbains, comme la baie de Beauport, les édifices consacrés aux sports, comme le stade municipal du parc Victoria et les édifices à vocation culturelle, comme le palais Montcalm.
«Un de mes coups de cœur parmi les bâtiments plus récents est la bibliothèque de Charlesbourg, indique Martin Dubois. Elle relève le défi de bien s’intégrer au cadre patrimonial tout en ayant une facture contemporaine. D’autre part, elle prône le développement durable par des procédés d’architecture verte au niveau de la géothermie et d’un toit vert.» Son bâtiment ancien préféré? «L’édifice Price, répond-il, pour sa contribution à la silhouette particulière de la ville, son ornementation Art déco et sa récente mise en lumière.»
Le livre Architecture municipale à Québec montre le rôle majeur que peut jouer une administration municipale dans la construction d’un paysage urbain. La majorité des édifices présentés reflète le pouvoir civil et forge une image de la ville. L’hôtel de ville de Québec est un bon exemple de cette présence et de cette image de par sa situation sur une place publique, face à la cathédrale et de par la tour d’horloge qui domine le bâtiment. «Dans le passé, explique Martin Dubois, il y avait cette volonté de créer des bâtiments municipaux de grande qualité afin de bien représenter l’autorité de la Ville.»