Marie-Laure Filion, 19 ans, se démarque par son leadership entrepreneurial. Il y a sept ans, elle a créé, avec son père et sa sœur, une entreprise de production de miel. Tout a commencé avec une seule ruche, installée dans le jardin de la maison familiale, à Charlesbourg. Aujourd'hui, le trio possède 14 ruches et son miel est vendu dans plusieurs commerces de la région, dont 2 épiceries à grande surface. L'an dernier, les abeilles de Filion et Filles ont produit pas moins de 1,4 tonne de miel.
Marie-Laure Filion est responsable des ventes, du marketing et des communications de l'entreprise. «C'est une expérience très formatrice, dit-elle. J'ai appris que, pour avoir des résultats, il faut travailler fort. En plus de l'entreprise, je suis impliquée dans plusieurs autres projets. J'ai été présidente de mon école, j'ai fait partie des équipes de natation et de soccer et j'ai créé un club de course. Je n'ai pas eu le choix d'apprendre à gérer mon temps de façon efficace.»
L'autre lauréate Schulich Leader de l'Université Laval est Monica Gagnier. Diplômée de l'École secondaire catholique de Casselman, en Ontario, elle a reçu 80 000$ pour ses études au baccalauréat en aménagement et environnement forestiers. Le but de cette future ingénieure forestière est de trouver de nouvelles façons de réduire la pollution atmosphérique.
D'aussi loin qu'elle se souvienne, Monica Gagnier a toujours eu à cœur l'environnement. Celle qui compte plusieurs centaines d'heures de bénévolat dans le milieu communautaire se fait un point d'honneur de partager ses idées pour réduire notre empreinte écologique. «De l'âge de 8 à 14 ans, j'ai été impliquée dans un service d'entraide, ce qui m'a conscientisée à l'importance de réutiliser les objets. Que ce soit mes vêtements ou mon matériel scolaire, j'essaie toujours de donner une deuxième vie à ce que j'utilise. Chaque fois que je m'implique dans un organisme, je sensibilise les gens autour de moi à l'importance de recycler et de réduire leur consommation. Chacun peut faire sa part pour l'environnement», insiste la jeune femme de 18 ans.
Si elle a choisi l'Université Laval, c'est d'ailleurs pour l'importance accordée par l'établissement au développement durable. «En faisant le tour des universités, j'ai vu que le développement durable occupait une place centrale à l'Université Laval. Bourse ou pas, c'était décidé: j'allais étudier à cette université! En consultant les programmes, mon frère est lui aussi tombé en amour avec l'Université Laval. C'est ainsi qu'il entame, en même temps que moi, un programme en agronomie.»
Pleine d'enthousiasme, Monica Gagnier vit à fond l'étape de la rentrée universitaire. Comme tant d'autres, elle a participé aux activités d'intégration de son programme la semaine dernière. «C'était l'fun! Comme je viens de l'Ontario, je ne connaissais personne en foresterie. Ça m'a permis de socialiser et de connaître les gens avec qui je vais étudier.»