Le jeudi 6 et le vendredi 7 mars aura lieu le 4e Colloque étudiant de l’Institut EDS sous le thème «Environnement, développement et société: Quelles concertations possibles entre disciplines?». Ce colloque vise à permettre aux étudiants diplômés de présenter leurs résultats de recherche et à susciter un dialogue entre les disciplines, à montrer la richesse des recherches étudiantes et à souligner l’apport de différentes approches à l’identification de solutions aux problèmes d’environnement et de développement durable. L’événement se tiendra à l’auditorium Jean-Paul-Tardif (salle 1334) du pavillon La Laurentienne. Donna Mergler, professeure retraitée de l’UQAM et spécialiste en toxicologie et en santé environnementale, sera également présente à titre d’invitée d’honneur.
Les trois boas de Rémi Brague
La Faculté de philosophie accueillera le professeur Rémi Brague, de l'Université de Paris I (Panthéon-Sorbonne), pour une conférence intitulée «Les trois boas», le lundi 3 mars à 19 h 30 à l’auditorium Jean-Paul-Tardif (salle 1334) du pavillon La Laurentienne. Ancien élève de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, Rémi Brague est docteur d'État de la Sorbonne depuis 1986, avec une thèse sur Aristote dirigée par Pierre Aubenque. Longtemps chargé de recherche au CNRS, il a été professeur à l'Université de Dijon. Il est titulaire de la prestigieuse Chaire Guardini à l’Université de München et partage son temps entre Paris et Munich. Ce sont surtout ses ouvrages personnels qui lui ont valu sa notoriété internationale, nombre d’entre eux étant déjà traduits en diverses langues. Mentionnons La Sagesse du monde (Fayard, 2002) et La Loi de Dieu (Gallimard, 2005). Ces ouvrages semblent correspondre aux deux premiers «boas» du titre de cette conférence, à laquelle étudiants, professeurs et grand public sont tous invités.
De femme à femme
Lors de la dernière vague de colonisation intérieure au Québec, l’État consentait à dépêcher des infirmières chargées expressément de secourir les mères dans les nouvelles colonies. L’examen des relations nouées sur le terrain entre ces agentes des autorités gouvernementales et ces migrantes met en scène la complexité, mais aussi la spécificité, des rapports culturels des femmes à l’espace. Une conférence de Johanne Daigle, professeure au Département d’histoire et membre du Centre interdisciplinaire d’études québécoises (CIEQ), intitulée «“De femme à femme” aux marges de l’écoumène: colonisation, soins et médiation culturelle en Abitibi-Témiscamingue (Québec), 1932-1972», aidera à comprendre cet univers de médiation soignante à partir d’un corpus d’entrevues auprès d’infirmières de colonie et de femmes ayant fait l’expérience de la colonisation de l’Abitibi-Témiscamingue. Cette conférence, présentée dans le cadre des midis-recherches de la Chaire d'étude Claire-Bonenfant sur la condition des femmes, aura lieu le 11 mars à 12 h au local 1475 du pavillon Charles-De Koninck.
Camp musical sur le campus
La Faculté de musique offre pour la deuxième année un camp musical de deux semaines sur le campus, du 18 au 29 août. Ce camp de jour s’adresse aux jeunes jouant d’un instrument (flûte à bec, flûte traversière, guitare, percussion, piano, et autres instruments sur demande) ou qui désirent s’initier à l'un d'eux. Les jeunes participeront à des expériences musicales individuelles et en groupe: rencontre quotidienne avec leur professeur, apprentissage d’une pièce instrumentale qui sera présentée à la fin du camp, participation à la chorale et à des activités récréatives et sportives. Les frais sont de 299 $ pour les résidents de Québec et de 329 $ pour les non-résidents. La Faculté offre également un camp d’une semaine d’initiation à la musique, du 11 au 15 août. Aucune habileté ou connaissance musicale n'est requise, seulement le goût de s'amuser en musique! Les frais sont de 99 $ pour les résidents de Québec et de 144 $ pour les non-résidents. Le Camp musical de jour de l’Université Laval est associé au Centre des loisirs St-Sacrement, membre de l’Association des camps du Québec. Pour de plus amples renseignements sur le camp: 656-2131, poste 3041; pour s'inscrire: 681-7800, poste 221, ou www.clss.qc.ca.
Les femmes des marchands de Kaniš
Les archives privées des marchands de Kaniš (19e s. av. J.-C.), étudiées avant tout pour leurs données commerciales, offrent également beaucoup d'information sur les aspects sociaux et la vie quotidienne. Demeurées à Aššur, les épouses des marchands assyriens ont produit une correspondance tout à fait exceptionnelle qui les dépeint comme de véritables femmes d'affaires et chefs de famille en l'absence de leurs maris. Ceux-ci, loin de chez eux pendant de longues périodes, ont parfois contracté un second mariage en Anatolie, souvent avec une autochtone. Ce second mariage n'était toutefois possible que dans le respect de deux règles fondamentales: un marchand ne peut pas avoir deux épouses de même statut et il ne peut pas avoir deux femmes au même endroit. La vie de leurs épouses anatoliennes, moins bien documentée que celle des femmes d'Aššur, peut être partiellement reconstituée grâce aux lettres qu'elles ont reçues. À l'occasion des Midis de l’Institut d’études anciennes de l’Université Laval du mercredi 19 mars, Cécile Michel, directrice de recherche au CNRS et professeure en archéologie et ethnologie à l'Université Paris X – Nanterre, prononcera la conférence «Femmes d’Aššur et de Kaniš au début du 2e millénaire av. J.-C.». Pour y assister, présentez-vous à midi au local 4423 du pavillon Jean-Charles-Bonenfant.
Voyages dans l'Antiquité
Les Midis de l'Institut d'études anciennes de l'Université Laval présentent une conférence de Nuria Morère Molinero, professeure d'histoire ancienne à l'Université Rey Juan Carlos à Madrid, intitulée «Les voyages dans l'Antiquité. Le cas des déplacements culturels: une première approche». Les voyages et déplacements dans le monde antique ont développé une nombreuse production scientifique ces dernières années et un grand intérêt de la part des chercheurs. La conférence de la professeure Molinero aborde les déplacements très proches des besoins intellectuels de l'homme, ceux qu'on pourrait appeler les voyages culturels, dès les plus anciens témoignages, et évoque leur signification et leur évolution. Des définitions et des explications sur les principales destinations et motivations, ainsi que sur les attraits les plus remarquables dans les différents cadres historiques seront également données. Les résultats obtenus jusqu'à présent nous montrent le sujet dans toute sa complexité, dans le temps, l'espace et du point de vue des voyageurs. Peut-être pourra-t-on répondre à la question de l'existence d'un tourisme dans l'Antiquité, terme qui se retrouve, de plus en plus, dans les travaux scientifiques. Cet événement aura lieu le jeudi 6 mars à 12 h au local 4423 du pavillon Jean-Charles-Bonenfant.
Semaine québécoise de la déficience intellectuelle
Lors de la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle, un débat portera sur les enjeux de la systématisation de l'offre des tests de dépistage prénatal aux femmes enceintes du Québec. Les participants seront Thomas De Koninck, philosophe; Bernard Keating, éthicien, François Audibert, Association des obstétriciens et gynécologues du Québec; Jean Gekas, Association des médecins généticiens du Québec; Lorraine Fontaine, groupe Naissance-Renaissance; Marcel Blais, Mouvement des Personnes d'Abord de Drummondville; Lucie Émond, présidente, Association pour l'intégration sociale (région de Québec); Thierry Hurlimann, Centre de bioéthique de l'Institut de recherches cliniques de Montréal. La discussion sera animée par Isabelle Guilbeault, journaliste à la radio de Radio-Canada.. Le débat se tiendra dans le grand auditorium du Musée de la civilisation, le jeudi 13 mars à 19 h 30. Le nombre de places étant limité, inscrivez-vous au 622-4290 avant le 11 mars.
Être athée au 17e siècle et aujourd’hui
Un préjugé répandu veut que, jusqu’au 17e siècle, il ait été impossible d’être véritablement athée, et donc que les mécréants de ce siècle, dont plusieurs penseurs accusés d’athéisme, n’aient pas rejeté toute croyance en Dieu. De nos jours en revanche, l’incroyance et l’athéisme sont devenus courants. Est-il bien vrai que la critique de la religion ait été moins radicale au 17e siècle que maintenant? Trouve-t-on au 17e siècle une conception de l’athéisme qui pourrait avoir encore un caractère pertinent à notre époque? Une discussion sur ce sujet sera lancée par les interventions d'Anne Staquet, de l’Université de Mons-Hainaut, et d'Alexandra Torero-Ibad, postdoctorante à la Chaire UNESCO-UQAM de philosophie, lors d'une table ronde organisée par la Société philosophique de Québec qui aura pour thème «Être athée au 17e siècle et aujourd’hui». Cette rencontre aura lieu le lundi 3 mars, à 20h, au café Chez Temporel, 25, rue Couillard. L'entrée est libre.
L’entretien des roses
Quelles sont les caractéristiques d’un site idéal pour la culture des rosiers? Que faut-il faire pour réussir la plantation? Comment fertiliser et arroser? Comment combattre les maladies et les insectes? Quand et comment effectuer la taille de ces plantes? Le conférencier André J. Fortin, professeur retraité de l’Université Laval, répondra à toutes ces questions épineuses. Il présentera également plusieurs photos de cultivars de roses, certains faciles à cultiver et d’autres plus exigeants. Le secret d’une roseraie en santé sera dévoilé le mercredi 5 mars, à 19 h 30, au local 1240 de l’Envirotron, 2480, boulevard Hochelaga (derrière le Centre commercial Place Ste-Foy). Coût: gratuit pour les membres, 5 $ pour les non-membres.