Tel est l’un des conseils prodigués par les conseillères en orientation Laurette Maurice et Mireille Tisolin, lors d’un atelier offert par le Centre d’orientation et de consultation psychologique (COCP) de l’Université Laval, le 12 septembre, et dont le thème était l’adaptation aux études universitaires. Si vous avez manqué ce premier atelier d’une durée d’une heure, vous pourrez vous rattraper sur un autre sujet le 18 septembre, sans inscription préalable, en vous rendant à 11 h 30 au local 3B du pavillon Charles-De Koninck. Il y sera justement question de la gestion du temps et de la façon de l’améliorer. Le 25 et le 26 septembre, à la même heure et au même endroit, on parlera des moyens de stimuler sa concentration. Il est possible de s’informer sur place des autres ateliers qui s’échelonnent jusqu’à la mi-novembre.
«Certains étudiants trouvent qu’il ne vaut pas la peine de s’installer pour étudier quand on n’a qu’une heure devant soi, ont souligné les conseillères. Pourtant, ils sous-estiment le fait que cette heure leur appartient et qu’il est important de bien utiliser les heures creuses dans une vie d’étudiant, surtout quand on a un emploi en plus de ses études.» L’horloge biologique variant d’une personne à l’autre, il importe aussi de bien connaître son rythme et de le respecter. En d’autres termes, rien ne sert de s’évertuer à emmagasiner des connaissances au petit matin si on se sait à son meilleur vers 10 h du soir.
Savoir s’organiser
Comme il n’y a pas que les études dans la vie, les conseillères n’ont pas manqué d’inciter les étudiants à se créer un réseau d’appartenance, en s’intégrant à un groupe ou à une association étudiante, par exemple. Parfois, cela peut être aussi simple que de se mêler aux autres au moment de la pause, en classe, l’essentiel étant de ne pas s’isoler, ce que certains étudiants ont tendance à faire lorsqu’ils se sentent dépassés par les événements. Les études prenant le dessus, on peut également être tenté de mettre de côté l’exercice physique, à cause du manque de temps. Là encore, il s’agit de bien planifier son horaire en faisant de la pause du midi un moment où on prend soin de soi en marchant d’un bon pas sur le campus ou en allant nager au PEPS, par exemple. Tout demeure une question d’organisation et d’attitude.
À ceux et celles qui ont envie de décrocher et qui ne voient pas la lumière poindre au bout du tunnel, les animatrices de ce premier atelier offert par le COCP conseillent de ne pas se laisser aller au découragement. En effet, d’autres ont vécu la même situation et sont sortis de l’impasse qui guette les nouveaux arrivés. D’où l’importance de ne pas précipiter les choses et de se donner du temps, les choses revenant généralement à la normale au bout de quelques semaines.