En 2005, il y a eu, en Chine, environ 6,4 millions de mises en chantier résidentielles, soit quatre fois plus par an qu’aux Etats-Unis. Selon Sylvain Labbé, les immeubles à logements représentent la véritable occasion d’affaires en Chine pour les entrepreneurs québécois, loin devant le marché de la maison individuelle. «Le marché de la maison individuelle représente moins d’un pour cent de l’ensemble du marché domiciliaire en Chine, a-t-il précisé. L’an dernier, environ 600 maisons, des villas d’une valeur de trois à quatre millions de dollars, ont été construites dans ce pays. Ce marché est trop petit.»
Du bois traité pour l’aménagement paysager
Un autre secteur prometteur dans ce pays est celui du bois traité pour l’aménagement paysager. De 2002 à 2005, la croissance de la demande a augmenté de 100 % chaque année. La moitié de ce bois est importée. «Les citadins, parce qu’ils vivent dans un environnement pollué, rêvent d’avoir un petit espace vert», a souligné Sylvain Labbé.
En Chine, le bois sert presque exclusivement à la fabrication de meubles et à la décoration. «Les Chinois ont une perception négative du bois comme matériau de construction, a expliqué le conférencier. En outre, le pays manque d’expertise technique pour ce type de construction.» La Chine importe presque 50 % de tout son bois. Et ces besoins sont en croissance. «Les Chinois importent principalement des billes, a indiqué Sylvain Labbé, et ces billes proviennent surtout d’Asie, d’Océanie et d’Afrique. Trois milliards de mètres cubes dans les trois dernières années, c’est énorme.»