Le premier article pose une question: si Champlain s’était fait photographier comme tout bon touriste à sa descente de bateau, au pied du cap Diamant, quel décor pourrait-on voir sur ce cliché? Grâce aux réponses fournies par des chercheurs qui ont reconstitué l’histoire végétale de la région et par d’autres qui s’intéressent aux insectes ou aux oiseaux, on peut imaginer le fondateur de Québec au pied d’une colline couverte d'une forêt et où ne pousse aucun pissenlit (l’une des 377 plantes introduites par les Européens) et où ne volent ni moineau ni pigeon (également introduits).
Faisant le pont entre cette époque et aujourd’hui, l’article suivant livre les grands moments des 400 ans d’histoire économique de Québec. Avec Marc Vallières comme guide, professeur récemment retraité du Département d’histoire, on voit une ville qui profite d’un avantage concurrentiel de taille pendant trois siècles: elle est située à l’endroit où le fleuve cesse d’être navigable par les grands voiliers, puis par les navires à fort tonnage. La ville portuaire reste donc vigoureuse malgré le changement de garde qu’implique la conquête britannique. Graduellement rattrapée puis devancée par Montréal sur les plans économique et démographique, elle tablera au 20e siècle sur de nouveaux atouts, notamment le tourisme et l’économie du savoir.
Qu’est devenue Québec? Délaissant la lorgnette économique, l’article suivant pose un regard d’urbaniste sur la ville d’aujourd’hui avec l’aide de chercheurs du Centre de recherche en aménagement et développement. Le cœur de Québec, c’est de plus en plus la colline complète qui s’étend du cap Diamant jusqu’à Cap-Rouge, où les activités économiques, résidentielles et patrimoniales se côtoient sans heurts, alors que plusieurs avaient prédit une fracture entre Québec et Sainte-Foy. Abondamment pourvue en autoroutes (trois fois plus de kilomètres par habitant que Toronto!), la ville possède des banlieues étendues, mais aussi des quartiers centraux bien vivants.
Finalement, un article est consacré à François Leclerc, un diplômé de la Faculté de musique. En prévision des fêtes de 2008, ce luthiste et passionné de musique ancienne a concocté un album regroupant des pièces qu’a pu entendre Samuel de Champlain des deux côtés de l’Atlantique. Le musicien a également conçu une pièce de théâtre musical, un genre populaire au 17e siècle, dont la tournée à travers la ville fait partie des activités officielles des fêtes du 400e.
Publié par la Direction des affaires publiques, le magazine Contact paraît trois fois par année. Le numéro d’hiver est imprimé à 60 000 exemplaires et distribué aux membres de la communauté universitaire ainsi qu’aux détenteurs de la carte de membre partenaire de l’Association des diplômés.