Il se dégage de ces échanges que l’Université Laval s’avère un vecteur majeur d’attrait et de rétention démographiques, ainsi qu’un joueur important dans le développement de la capitale. Le document indique notamment qu’une partie importante de l’attrait de Québec auprès des jeunes de l’Est du Québec, qui explique majoritairement le solde positif des jeunes âgées de 15 à 24 ans, provient de l’Université Laval.
Pour toutes sortes de raisons historiques et sociologiques, fait-on remarquer, l’Université n’est pas financée à la hauteur de ses besoins et, à long terme, il se peut que de plus en plus d’étudiants se dirigent vers les autres universités. «Toutes les recherches et les témoignages démontrent que les établissements d’enseignement de la région de Québec – et singulièrement l’Université Laval – sont les pôles d’attraction les plus puissants de la région pour ce qui est de la migration: on y vient de tout l’Est du Québec et de la péninsule acadienne, au point où cela se remarque dans les statistiques démographiques. L’Université Laval est la principale raison pour laquelle un montréalais, un Ontarien ou un Européen vient s’établir chez-nous.» «Le sort de l’Université Laval nous concerne tous, poursuit le document, et, à moyen terme, c’est l’avenir de notre région qui se joue. Les problèmes de l’Université Laval concernent tous les secteurs de notre société. Et on peut penser que cela exigera une prise de conscience autrement plus pénétrante du rôle que joue l’Université dans notre région.»