
Loin de vouloir définir le bonheur ou de donner une recette pour l'atteindre, Pierre Côté espère que sa présentation amènera les gens à réfléchir à leurs comportements en tant qu'employé ou employeur et, pourquoi pas, à changer certaines attitudes.
Cet indice du bonheur au travail est calculé selon divers sondages effectués auprès de 200 000 Québécois depuis 11 ans. Il est basé sur les six critères déterminés par les travailleurs comme influençant le plus le bien-être professionnel, soit la réalisation de soi, les relations au travail, la reconnaissance, la responsabilisation, la rémunération et le sentiment d'appartenance. Pour Pierre Côté, l'indice du bonheur au travail sert à évaluer la santé d'une entreprise ou d'une organisation, au même titre que les données financières ou économiques. «Les employés qui considèrent leur employeur d'un bon œil prennent quatre fois moins de congés de maladie que ceux qui n'apprécient pas l'attitude de leur boss», donne-t-il en exemple.
Ces données, et bien d'autres, seront au cœur de la conférence «Bonheur et travail, un duo explosif», que le diplômé en communication de l'Université Laval donnera le 30 janvier lors de la Journée de l'engagement social, organisée par la Faculté des sciences de l'administration (FSA ULaval). Cet événement est d'abord et avant tout pensé pour remercier les intervenants du monde des affaires qui viennent donner des conférences dans les cours de FSA ULaval durant l'année. «La conférence cadre très bien dans notre Journée de l'engagement social, puisque le bonheur au travail passe notamment par l'engagement des employés et des employeurs», explique Hélène Bhérer, coordonnatrice de projets au service des communications et du recrutement de FSA ULaval.
Parmi les attitudes ayant un effet positif sur le travail, l'engagement est déterminant. «Plus l'employé et l'employeur sont engagés l'un envers l'autre, plus le bonheur augmente pour tout le monde», affirme Pierre Côté. Selon les enquêtes effectuées par l'IRB, l'ouverture ressort aussi comme une attitude de base à démontrer au travail. «Si l'employeur n'est pas ouvert aux idées de ses employés par exemple, ou l'inverse, la productivité baisse», signale le conférencier.
Loin de vouloir définir le bonheur ou de donner une recette pour l'atteindre, Pierre Côté espère que sa présentation amènera les gens à réfléchir à leurs comportements en tant qu'employé ou employeur et, pourquoi pas, à changer certaines attitudes. Considérant que seulement 52% des Québécois sont heureux au travail, il y a certainement une prise de conscience à susciter.
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