Le CEN bénéficie notamment d’un réseau unique de stations d’observation climatique et de recherche nordique réparti sur 4 000 km entre Charlevoix (48°N.) et l’île Ward-Hunt (83°N.), en passant par le Nunavik (voir l’article en cette page). Le CRNS et le CEN souhaitent mettre en commun leur expertise parce qu’ils sont convaincus des avantages de la coopération pour contribuer au développement des régions nordiques, à la protection des environnements fragiles, le tout en partenariat avec les communautés qui habitent le territoire, notamment les nations autochtones. L’accord favorisera entre autres les projets de recherche conjoints qui pourront aussi inclure des chercheurs d’autres pays. Il facilitera les échanges entre professeurs, chercheurs et étudiants pour de courts ou de longs séjours de part et d’autre de l’Atlantique. Il ouvre aussi la porte à l’organisation de séminaires, de colloques ou de congrès conjoints, tout comme à la publication d’articles scientifiques cosignés par des chercheurs québécois et français.
Le Centre d’études nordiques, qui célébrera ses 50 ans en 2011, contribue au développement durable du Nord en améliorant les connaissances à propos des changements environnementaux et de leurs enjeux sur les écosystèmes nordiques. Il regroupe, dans une perspective multidisciplinaire, une quarantaine de professeurs issus de dix établissements et près de 200 étudiants-chercheurs et professionnels de recherche. Le CEN travaille avec le groupe Québec-Océan, le Centre interuniversitaire d’études et de recherche autochtone (CIERA), le Centre pour la santé des Inuits et les changements environnementaux Nasivvik et le Réseau de centres d’excellence du Canada ArcticNet afin de positionner l’Université Laval parmi les leaders mondiaux dans le domaine de la recherche nordique.