
Ce 20e anniversaire sera souligné lors d’un colloque qui aura lieu le vendredi 8 mai au pavillon Pollack. Environ 150 personnes — des chercheurs, des étudiants-chercheurs et des partenaires de l’industrie, dont de nombreux diplômés de la FSG — sont attendues pour l’occasion. L’heure sera, bien sûr, au bilan. Le directeur du centre, Réal Vallée, prendra la mesure du chemin parcouru depuis 20 ans alors que Garry Vail, fondateur de la compagnie Bomem, un des fleurons de la haute technologie à Québec, dressera l’historique de l’industrie de l’optique dans la région.
Il sera aussi question des retombées actuelles et futures en optique-photonique dont le COPL peut revendiquer en partie le crédit. La région de Québec compte 30 entreprises en optique-photonique, dont la moitié ont été fondées par des diplômés ou des chercheurs du COPL. Le centre a aussi fait sa large part pour la formation d’une main d’oeuvre hautement qualifiée puisque 313 diplômés à la maîtrise, 163 diplômés au doctorat et 122 stagiaires postdoctoraux y ont appris leur science. Michel Têtu, un ancien chercheur et directeur du COPL récemment nommé pdg du Réseau photonique du Québec, et des représentants de cinq entreprises québécoises en optique-photonique fondées par des diplômés de la FSG, — CorActive, Telops, TeraXion, TLCL et Exfo — feront le survol de leurs activités et de leur partenariat avec le COPL.
Le COPL n’a pas chômé depuis les célébrations du 15e anniversaire. D’abord, il a emménagé dans ses nouveaux laboratoires du pavillon d’optique-photonique, construit au coût de 46 M$. Ce bâtiment antivibration de 7 000 m2 abrite le plus imposant parc d’équipement en optique-photonique au Canada. On y trouve plusieurs salles blanches qui permettent la réalisation d’expériences exigeant un contrôle étroit de la température, de l’humidité, des vibrations et des poussières. Par ailleurs, en 2008, des chercheurs de l’INRS (2), de McGill (2) et de Sherbrooke (2) se sont joints aux 20 chercheurs de l’Université Laval et aux 7 chercheurs de Polytechnique qui forment le noyau du centre. Ces 33 chercheurs supervisent aujourd’hui 23 stagiaires postdoctoraux, 74 étudiants au doctorat et 72 étudiants à la maîtrise.
Et maintenant?
Le directeur du COPL entend poursuivre sur cette lancée. «Nous souhaitons inclure dans notre centre les chercheurs universitaires québécois de calibre international qui n’en font pas encore partie, dit Réal Vallée. Nous voulons élargir notre base pour affirmer notre rôle de regroupement stratégique en optique-photonique au Québec.»
Par ailleurs, bien que la création d’une École supérieure d’optique-photonique ait été écartée, le professeur Vallée n’a pas abandonné son projet de créer une unité administrative autonome vouée à l’optique-photonique. «Peu importe le nom que ça portera, que ce soit une école supérieure ou un institut, nous souhaitons avoir la marge de manoeuvre requise pour gérer des programmes de formation et du personnel. Ça me semble essentiel pour assurer le développement de l’optique-photonique à l’Université.»