Dans le cadre de la deuxième édition d’une «charrette» de création d’images, 25 étudiants et étudiantes de l’École d’architecture et de l’École des arts visuels avaient récemment à générer, en 24 heures chrono, une interprétation du thème «Travaux de ville: impressions égocentrées», qui se voulait une réflexion face à notre perception de la ville. Les travaux de ville sont, dans le langage des imprimeurs, une forme d’ouvrage d’impression de peu d’importance, prenant la forme d’une affiche ou d’un faire-part. L’impression, elle, se fait à double sens. Elle est le transfert d’un medium sur le support pour la communication, voire la mise en image d’une scène de ville. L’impression est aussi le sentiment ou l’opinion naissant du contact et de la pression des forces de la ville. Le dernier segment du thème veut que le centre de la ville soit égocentré, c’est-à-dire qu’il se re-centre selon l’entendement individuel, la reconnaissance personnelle que l’on a de la ville. Le défi du thème était donc d’exprimer la ville autrement, de façon personnelle. À cette fin, tous les médiums désirés étaient acceptés, les images devant toutefois être numériquement reproductibles.
Le thème de cette année a, semble-t-il, été très motivant pour les esprits créatifs des étudiants et trois d’entre eux se sont mérités des prix pour leur création. Le grand gagnant, Guillaume Robin, a remporté les 250 $ offerts par ABCP Architecture pour son œuvre intitulée Traverser la ville. Jonathan Élie s’est mérité le deuxième prix de 150 $ remis par les associations étudiantes de l’école d’architecture pour son œuvre Transgression urbaine, et Marianne Chevalier le troisième prix de 100 $ offert par l’architecte Jean-Claude Zérounian pour Ramage urbain. Trois mentions ont aussi été remises à Étienne Bernier, Ilana Pichon et Jean-françois St-Onge.