Deux étudiantes à la maîtrise en interprétation de la Faculté de musique, Hourshid Afrakhteh et Mehrshid Afrakhteh, présentent le concert L'Occident et l'Orient: piano et percussion le jeudi 9 octobre, à 20 h, à la salle Henri-Gagnon du pavillon Louis-Jacques-Casault. Le programme de la soirée comporte trois volets. Dans un premier temps, le public entendra des œuvres du répertoire classique de Beethoven, Roussel et Scriabine interprétées au piano en solo. Suivront des œuvres à quatre mains de Brahms et Ravel. Des improvisations sur des instruments à percussion traditionnels iraniens, daf et tombak, clôtureront ce concert. Les billets sont en prévente jusqu’au 7 octobre, au coût de 5 $, au Bureau d'accueil et d'animation, local 2344 du pavillon Alphonse-Desjardins. À l’entrée le soir du concert, le coût sera de 7 $.
Soirée jazz
Janis Steprans, saxophone, Gabriel Hamel, guitare, et Adam Over, contrebasse, trois professeurs du programme jazz de la Faculté de musique, donneront un concert, en compagnie de Pierre-Emmanuel Beaudoin à la batterie, le mercredi 8 octobre, à 20 h, à la salle Henri-Gagnon du pavillon Louis-Jacques-Casault. Au programme, des compositions écrites par les interprètes de la soirée ainsi que du répertoire jazz accessible. Saxophoniste, arrangeur et compositeur,. L’entrée est libre.
Penser la musique aujourd’hui
La première conférence de la série «Penser la musique aujourd’hui» de la Faculté de musique, intitulée «À l’origine de l’opérette: le parcours d’Hervé, rival et prédécesseur de Jacques Offenbach», propose une rencontre avec Pascal Blanchet. Les travaux de Pascal Blanchet portent sur les mécanismes du rire en musique dans l’œuvre de Florimond Ronger, dit Hervé (1825-1892), personnage un peu obscur de l’histoire de la musique à qui on attribue la paternité de l’opérette. Hervé fut le rival et, de quelques mois à peine, le devancier d’Offenbach. En France, une réglementation sévère en place depuis le début du 19e siècle permet seulement la présentation de pièces en musique sur quelques scènes officielles: l’Opéra, l’Opéra-Comique et le Théâtre-Lyrique. Hervé va contribuer à l’éclatement de cette loi en obtenant le privilège d’ouvrir son propre théâtre: les Folies-Concertantes, plus tard appelées les Folies-Nouvelles. Son initiative sera rapidement imitée par Offenbach, qui ouvre de son côté les Bouffes-Parisiens. Le succès de leurs œuvres, moqueuses et raffinées, mène au début des années 1860 à ce qu’on appelle la «liberté des théâtres». Dorénavant, la musique a le droit d’exister partout et cette liberté contribue à l’apogée de l’opéra-bouffe, que l’on nomme aujourd’hui «opérette». Cette activité, ouverte au grand public, aura lieu le jeudi 9 octobre, à 15 h 30, à la salle Henri-Gagnon du pavillon Louis-Jacques-Casault. L’entrée est libre.