
Le Festival est organisé chaque année par les passionnés de l'Association générale des étudiantes et étudiants en théâtre de l'Université Laval.
— David Mendoza Helaine
Initiative de l'Association générale des étudiantes et étudiants en théâtre de l'Université Laval, le FTUL a été créé en 2014 avec l'objectif d'être un tremplin pour les artistes de la relève. Avec ses multiples activités, il vise à favoriser la rencontre entre le public, les artistes émergents et ceux bien établis. «C'est au FTUL que l'on doit la diffusion du premier BAM (Bouillon d'art multi), un événement multidisciplinaire qui réunit différentes écoles de la scène, rappelle Rosie Belley, codirectrice générale du Festival et étudiante à la maîtrise en littérature et arts de la scène et de l'écran. Depuis, l'initiative a fait des petits. De plus en plus d'étudiants, qu'ils soient issus du théâtre, de la danse ou du cirque, se rassemblent et collaborent sur des projets. On sent que les activités que nous organisons depuis trois ans portent leurs fruits.»
C'est lors du BAM, d'ailleurs, qu'est né le projet Faudrait qu'on se raconte, de Thomas Langlois, doctorant en littérature et arts de la scène et de l'écran, et de Marie-Chantale Béland, finissante à l'École de danse de Québec. Résultat du croisement de leurs disciplines, ce spectacle sera présenté sous forme de laboratoire dans le cadre du FTUL. «Il s'agit du premier jet d'une création commune. On veut conjuguer nos deux univers, soit le slam et la danse, pour créer une oeuvre centrée sur la figure du père. Sans être de l'autobiographie lourde, des anecdotes intimes seront dites, puis reprises avec le corps», explique Thomas Langlois.
Avec les membres du RASE, le Regroupement des arts de la scène et de l'écran, qu'il dirige, l'étudiant organise également un colloque sur la poétique du média. Cette activité réunira plusieurs artistes et chercheurs pour des conférences, des tables rondes, des ateliers et des présentations de projets de recherche et de création. Il sera question, entre autres, de théâtre corporel, de phonographie mobile et de kathakali, une forme de théâtre dansé originaire du sud de l'Inde.
Autre événement à noter à l'agenda: Lana Fang, un spectacle présenté par Collectif Truqué. L'équipe, qui entame une résidence de création au Laboratoire de muséologie et d'ingénierie de la culture, décrit cette oeuvre comme un «suspense théâtral surréel alliant corporalité, littérature, musique, photographie et numérique». «L'idée provient d'un texte écrit par Éric LeBlanc, un étudiant à la maîtrise en études littéraires, qui aborde des thèmes comme la frontière entre le vrai et le faux, les mensonges et la culpabilité. Nous nous sommes entourés d'une équipe pour transposer cette histoire au théâtre en faisant un métissage des arts. Les gens peuvent s'attendre à une expérience immersive. Il y aura de l'exploration du multimédia et du texte dans une ambiance thriller que l'on ne voit pas souvent au théâtre», promet le comédien et concepteur sonore Mathieu Turcotte.
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