Après avoir frappé à la porte de plusieurs maisons d’édition, ce détenteur d’un baccalauréat multidisciplinaire estime que, pour un auteur inconnu, voir publier son roman relève de l’épopée. Pour l’auteur, le plus difficile n’a pas été d’écrire le livre mais de peaufiner l’écriture, de réécrire inlassablement, en somme, de couper dans le texte. «On ne s’imagine pas tout le travail que l’écriture demande, insiste-t-il. Ce n’est jamais fini. Mais il y a un moment où il faut s’arrêter et mettre le point final.» Dans ce premier tome, Alain Jetté parle de la mère idéalisée du garçon qui veut reconquérir le cœur de celle qui lui a donné la vie. Pourquoi sa mère est-elle si différente depuis son retour d’Égypte? Pourquoi lui préfère-elle sa jeune sœur Alice? Autour d’Antoine gravitent une foule de personnages dont la douce Isabelle Tremblay et les copains de la cour d’école, Norbert Lachance et Auguste Pépin. «Antoine Noblecourt possède une grande noblesse de cœur, dit seulement Alain Jetté. Toujours en quête de justice, c’est un enfant qui chemine et qui ira loin.»
Ayant déjà remis le deuxième tome à son éditeur, l’auteur a en tête le plan des quatre autres romans, au cours desquels le personnage d’Antoine deviendra adolescent puis jeune adulte. En attendant le lancement officiel du livre, le 1er décembre à la Bibliothèque Gabrielle-Roy, Alain Jetté a déjà commencé à construire un scénario portant sur Antoine Noblecourt en quête de Neith, dans le cadre de sa maîtrise en littérature et arts de la scène et de l’écran.