
Sise au cœur du quartier Saint-Roch, la Maison pour la danse a tout ce qu'il faut pour inspirer les artistes.
— Maxime Daigle
Le concept? Donner carte blanche à des artistes issus de l'Université Laval, de l'École de danse de Québec, de l'École de cirque de Québec et des conservatoires de musique et d'art dramatique de Québec. Divisés en petites équipes et encadrés par des professionnels de diverses disciplines, ces étudiants mêleront leurs idées et leurs points de vue pendant une fin de semaine. Le résultat de ce remue-méninges sera présenté au public le 30 mars, dès 19 h. Les visiteurs pourront se déplacer à leur rythme et découvrir les performances. «Ce sera de la création totalement spontanée, explique Auréliane Macé, étudiante au baccalauréat en théâtre. Le BAM est le résultat de rencontres: rencontre entre des étudiants qui ne se connaissent pas, rencontre avec le lieu et rencontre avec des mentors.»
L'objectif avoué est de permettre aux artistes de la relève de tisser des liens avant leur sortie de l'école et de les mettre en relation avec le milieu professionnel. Cette année, les mentors qui se prêteront au jeu sont les musiciens Mathieu Campagna et Steve Hamel, la comédienne Claude Breton-Potvin, le danseur Jean-François Duke et la performeuse Laurence Brunelle-Côté, du Bureau de l'APA. Le DJ Special K, le slameur Thomas Langlois et des étudiants en arts visuels seront aussi sur place pour offrir des performances.
Avec le décor moderne et spacieux de la Maison pour la danse, inaugurée l'automne dernier, tous ces artistes auront amplement de quoi s'inspirer. «Nous sommes très heureux de pouvoir collaborer avec la Maison pour la danse, qui est la grande nouveauté dans le paysage de la diffusion à Québec. Avec ses studios de différentes tailles, ses plafonds hauts et ses grandes vitres, le bâtiment conditionnera beaucoup la création. Les équipes auront à réfléchir sur comment les visiteurs se déplaceront et comment leurs œuvres interagiront avec celles des autres performeurs, par exemple si elles entreront en résonance ou en dissonance avec celles-ci», souligne Auréliane Macé.
De ce grand tourbillon créatif, l'étudiante espère susciter chez le grand public un intérêt plus marqué pour les arts. «Il peut être intimidant d'aller voir de l'art multidisciplinaire ou même de l'art en général. Le BAM est un événement très accessible et festif; je souhaite qu'il soit une porte d'entrée vers les créateurs de demain et qu'il incite les gens à aller dans les salles de spectacle, de théâtre, de danse, de cirque et de musique», conclut-elle.
Les ateliers de création auront lieu du 23 au 25 mars. Le résultat sera présenté au public le 30 mars, dès 19 h. L'entrée est libre. Plus d'information: site Web | Facebook

L'événement, intitulé BAM pour «Bouillon d'art multi», a attiré plus de 800 personnes l'an dernier au Musée national des beaux-arts du Québec.
Photo: David Mendoza Helaine