Deux projets d'envergure pour l'Université Laval ont reçu de sérieux appuis le 26 mai. Ministres et députés fédéraux et provinciaux se sont donné rendez-vous sur le campus pour annoncer de nouveaux financements totalisant 41,63M$, destinés à soutenir la construction du Carrefour international Brian-Mulroney et de l'Institut nordique du Québec (INQ).
«On pèse sur le bouton!», a lancé la rectrice en parlant du complexe scientifique de l'INQ, dont l'appel d'offres est maintenant effectif. Un financement supplémentaire de 8M$ du gouvernement fédéral et 14,63M$ accordés par le gouvernement du Québec ont permis de compléter le budget nécessaire au projet évalué à 105M$ et dont l'ouverture est prévue pour 2026.
Une enveloppe de 19M$ de la part du gouvernement du Canada a aussi été remise à l'Université pour ériger sur le campus le nouveau pavillon qui hébergera l'École supérieure d'études internationales. Cette entité rassemble plus de 70 membres du corps professoral provenant d'une douzaine de disciplines. Baptisé Carrefour international Brian-Mulroney, il vise à honorer la contribution de l'ancien premier ministre canadien et diplômé de la Faculté de droit au développement du Québec et à la politique internationale.
Avec cette somme, l'Université atteint 75% de son objectif de financement de 80M$ pour concrétiser ce pôle d'expertise francophone en études internationales.
«Ces annonces majeures arrivent à point, lorsqu'on considère les grands défis collectifs que nous avons à relever, a indiqué la rectrice Sophie D'Amours. Notre monde est en transition, les incertitudes climatiques et géopolitiques se multiplient. Plus que jamais, ces enjeux méritent un regard scientifique. Et notre Université est bien placée pour éclairer les débats, pour contribuer aux solutions dans deux secteurs clés, qui font partie de nos forces: les études internationales et la recherche nordique.»
En parlant de l'ampleur des défis auxquels le monde fait face en 2023, Jean-Yves Duclos, ministre de la Santé et député de Québec, a renchéri en citant la physicienne et chimiste Marie Curie: «La recherche sans frontières est un catalyseur de progrès, car elle favorise la découverte et la compréhension partagée à travers le monde.»
Ces deux grands projets universitaires s'inscrivent dans les ambitions de la Capitale-Nationale, a pour sa part affirmé Jonatan Julien, ministre responsable des Infrastructures, ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale et député de Charlesbourg. «On veut un développement économique durable, de l'effervescence, de la recherche, de la qualité de vie. L'Université Laval se positionne au cœur de notre développement régional», a-t-il dit.