Grand rendez-vous des arts multidisciplinaires et électroniques, le Mois Multi revient en force du 3 au 27 février. La programmation, ajustée au contexte sanitaire («mais sans compromis sur le plaisir et l'émerveillement», promettent les organisateurs), fait la part belle aux artistes issus de l'École d'art de l'Université Laval.
Entre autres, on pourra découvrir le projet de fin d'études de Dany Massicotte. Débris cosmiques: un récit sur l'univers est composé de sculptures cinétiques et robotisées. Du big bang aux trous noirs, en passant par les galaxies, les étoiles et les planètes, l'œuvre fait appel à différentes idées et théories scientifiques concernant la création de l'univers.
Amélie Laurence Fortin présente Sunburt, une œuvre vidéo dans laquelle elle met en scène des jets de matières lumineuses et joue avec l'intensité des rayons et d'une sculpture cinétique. Cette installation s'inscrit dans ses travaux de recherche-création sur le thème du soleil.
Annabelle Guimond-Simard, de son côté, s'est inspirée des rapports que les humains entretiennent entre eux et avec la nature. Son installation, Les Opportunités insurmontables, est décrite comme «un projet de performances relationnelles où des rencontres intimes avec un sujet ont été mises en place pour aborder la question du lien personnel à l'environnement naturel. Ces entretiens agissent ensuite comme matière première dans un processus de création de portraits.»
Le Mois Multi comprend aussi des installations d'artistes des États-Unis, de la France et de la Belgique. Il se déroule sous le commissariat d'Emile Beauchemin, diplômé d'un baccalauréat en théâtre, profil mise en scène.
L'ensemble de la programmation est disponible sur le site du Mois Multi. L'événement est gratuit.