
Avec les données massives, les applications mobiles et les objets connectés, entre autres, le numérique laisse entrevoir un monde rempli de possibilités.
Très dynamique, cette organisation de l'Université Laval réunit plus de 150 chercheurs intéressés par le numérique. Depuis sa création, elle a su se tailler une place importante dans le monde de la recherche. «Dix ans, c'est une période relativement courte pour un institut, mais ça représente aussi une somme considérable d'activités, souligne son directeur, Paul Fortier. Il nous semblait important de marquer cet anniversaire et de faire un bilan de nos réalisations, mais on ne voulait pas simplement regarder le passé; on voulait aussi réfléchir à l'avenir. C'est pourquoi nous avons invité des experts du numérique issus à la fois de l'Université Laval et de l'extérieur du campus pour dresser un panorama des perspectives de ce secteur d'activité.»
À l'instar de Guillaume Latzko-Toth et de Sébastien Tremblay, tous deux professeurs à l'Université et respectivement codirecteur du Laboratoire de communication médiatisée par ordinateur et directeur scientifique de l'Unité mixte de recherche en sciences urbaines, de nombreux spécialistes partageront leur vision. On pourra entendre, entre autres, Pierre Pedneau (SOVAR), Isabelle Genest (LE CAMP) et Frédéric Martel (Ville de Québec). La directrice scientifique du Fonds de recherche du Québec – Société et culture, Louise Poissant, et le dirigeant principal de l'information au Secrétariat du Conseil du trésor, Benoit Boivin, discuteront du financement de la recherche en numérique et de la stratégie gouvernementale en technologies de l'information.
Le numérique, comme on le sait, est un domaine complexe où la moindre innovation devient obsolète en très peu de temps. Prévoir l'avenir de la recherche dans ce secteur est donc un pari impossible à relever. Il n'empêche que l'on peut entrevoir un monde rempli de possibilités, notamment avec la robotique, les données massives et les objets connectés. «En science, il est dangereux d'essayer de prédire l'avenir. Il n'existe pas de boule de cristal. Les conférenciers parleront plutôt des tendances à observer ou des secteurs dans lesquels le numérique sera de plus en plus utilisé. Le but est de créer un langage commun entre les différentes disciplines. Le numérique peut être un outil pour favoriser l'interdisciplinarité dans le monde de la recherche», dit Paul Fortier.
S'il est difficile de prédire l'avenir du numérique, celui de l'ITIS promet de belles surprises. Parmi ses nombreux projets, l'organisation entend accentuer ses partenariats à l'international et renforcer ses liens avec les étudiants. «L'Institut veut développer des ententes avec des organismes internationaux et être davantage au service des étudiants. Nous comptons offrir des formations sur différents thèmes. L'une des manifestations de cette volonté serait une école d'été, qui pourrait se répéter année après année, et ce, à partir de l'été 2018», conclut le directeur.
Le colloque «Numérique et innovations: enjeux, perspectives, collaborations» se déroulera le jeudi 26 janvier, de 13h à 17h, à l'Espace-Jardin du pavillon Alphonse-Desjardins. L'entrée est libre. L'inscription est nécessaire.