11 juin 2014
Cap sur un marché du travail en mutation
La Faculté des sciences de l'éducation a été bien présente au Congrès international en orientation et développement de carrière
Par : Yvon Larose
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Du 4 au 6 juin, 13 professeurs, 9 étudiants et 2 professionnelles de recherche de la Faculté des sciences de l'éducation (FSE) ont fait une ou des communications lors du Congrès international 2014 en orientation et développement de carrière. L'événement s'est tenu au Centre des congrès de Québec. Il était organisé notamment par l'Association internationale d'orientation scolaire et professionnelle et l'Ordre des conseillers et conseillères d'orientation du Québec (OCCOQ). Plus de 1 200 personnes étaient inscrites au congrès, dont quelque 70 étudiants de la FSE.
Trois professeurs faisaient partie du comité scientifique, soit Alain Dubois, Geneviève Fournier et Liette Goyer. Le professeur Dubois a fait un exposé tiré d'une recherche doctorale menée dans un centre de réadaptation. Les sujets de l'étude étaient des personnes ayant des limitations persistantes et engagées dans un processus d'insertion sur le marché du travail. Il ressort de cette recherche que les personnes vivent des expériences intenses auxquelles elles ont de la difficulté à donner un sens. Dans le déroulement de leur réadaptation socioprofessionnelle ou de leur réadaptation à la vie quotidienne, elles traversent différents événements qui suscitent des moments de chaos. Ces moments alimentent autant de réactions de lutte contre ce qui se passe que d'abandon.
La communication de la doctorante Imane Lahrizi portait sur une recherche qualitative menée auprès de jeunes âgés de 17 à 19 ans issus de l'immigration et résidant dans la région de Québec. Ces garçons et ces filles provenaient de l'Amérique du Sud, de l'Europe de l'Est et de l'Afrique du Nord. En entrevue, ils ont parlé de leur représentation de soi, de leur rapport à leur culture d'origine et à leur nouvelle culture, et de leur projet professionnel. Les résultats montrent que la religion et les attentes parentales sont les deux facteurs qui, provenant de la culture d'origine, affectent le plus le choix de carrière. Par exemple, les parents s'attendent souvent à ce que leur enfant fasse des études poussées.
L'intérêt pour les programmes d'études en orientation de l'Université Laval ne fléchit pas. De l'automne 2009 à l'automne 2013, le nombre de personnes inscrites a augmenté de 168, une augmentation de 36%. L'automne dernier, le baccalauréat en orientation comptait 142 nouvelles personnes inscrites contre 51 à l'Université de Sherbrooke. Une majorité de membres de l'OCCOQ auraient obtenu leur diplôme de l'Université Laval. Certains d'entre eux travaillent au Service de placement et au Vice-rectorat aux ressources humaines.
Pour plus d'information sur les communications lors du Congrès: aiosp-congres2014-quebec.ca
Trois professeurs faisaient partie du comité scientifique, soit Alain Dubois, Geneviève Fournier et Liette Goyer. Le professeur Dubois a fait un exposé tiré d'une recherche doctorale menée dans un centre de réadaptation. Les sujets de l'étude étaient des personnes ayant des limitations persistantes et engagées dans un processus d'insertion sur le marché du travail. Il ressort de cette recherche que les personnes vivent des expériences intenses auxquelles elles ont de la difficulté à donner un sens. Dans le déroulement de leur réadaptation socioprofessionnelle ou de leur réadaptation à la vie quotidienne, elles traversent différents événements qui suscitent des moments de chaos. Ces moments alimentent autant de réactions de lutte contre ce qui se passe que d'abandon.
La communication de la doctorante Imane Lahrizi portait sur une recherche qualitative menée auprès de jeunes âgés de 17 à 19 ans issus de l'immigration et résidant dans la région de Québec. Ces garçons et ces filles provenaient de l'Amérique du Sud, de l'Europe de l'Est et de l'Afrique du Nord. En entrevue, ils ont parlé de leur représentation de soi, de leur rapport à leur culture d'origine et à leur nouvelle culture, et de leur projet professionnel. Les résultats montrent que la religion et les attentes parentales sont les deux facteurs qui, provenant de la culture d'origine, affectent le plus le choix de carrière. Par exemple, les parents s'attendent souvent à ce que leur enfant fasse des études poussées.
L'intérêt pour les programmes d'études en orientation de l'Université Laval ne fléchit pas. De l'automne 2009 à l'automne 2013, le nombre de personnes inscrites a augmenté de 168, une augmentation de 36%. L'automne dernier, le baccalauréat en orientation comptait 142 nouvelles personnes inscrites contre 51 à l'Université de Sherbrooke. Une majorité de membres de l'OCCOQ auraient obtenu leur diplôme de l'Université Laval. Certains d'entre eux travaillent au Service de placement et au Vice-rectorat aux ressources humaines.
Pour plus d'information sur les communications lors du Congrès: aiosp-congres2014-quebec.ca
