La saison se poursuit avec Le songe, d’August Strindberg, mise en scène par Odré Simard. Agnès, fille des cieux, se rend sur Terre pour tout connaître de l’existence humaine. Elle rencontre une foule de personnages, parfois étranges, parfois profonds, qui s'entrecroisent et disparaissent au gré du temps qui file à une vitesse folle. Comment comprendre ces individus? Toutes les situations qu'elle vit semblent lui cacher le sens de la vie... Réussira-t-elle à le découvrir et, si oui, qu’y trouvera-t-elle? L’auteur a construit cette pièce magnifique à la manière d'un rêve; tout peut arriver. Cette pièce, dans laquelle seront manipulées des marionnettes, sera présentée du 10 au 15 novembre au Théâtre de poche du pavillon Maurice-Pollack.
Viendra ensuite Les oiseaux du paradis, du 25 au 29 novembre, toujours au Théâtre de poche, une pièce écrite et mise en scène par Alexandre Vanasse. Cinq individus s'apprêtent, pensent-ils, à partir vivre sur une île déserte du Pacifique au terme d'une transaction bancaire qui leur aura tous coûté une fortune. Ils réaliseront bientôt que l'instigateur du projet les a roulés, qu'il n'y a aucune île et que leur argent a disparu. S'ensuivra une soirée des plus intenses durant laquelle tous se demanderont comment ils ont pu être assez mal dans leur peau pour avoir investi tout leur pécule dans pareil projet. Pièce d'une grande sensibilité, Les oiseaux du paradis traite de thèmes parfois denses, parfois légers, et plongera le public dans la douloureuse introspection de cinq «mésadaptés» sociaux.
Cette saison d’automne se termine avec Des souris et des hommes, classique de John Steinbeck mis en scène par Mathieu Richard et présenté du 9 au 13 décembre au Théâtre de poche. Deux journaliers font équipe dans les ranchs de Californie durant la Grande Dépression de 1929. Unis par le hasard, George Milton et Lennie Small ont besoin l’un de l’autre pour croire à un rêve commun qui les ferait sortir de la précarité. Le premier protège le second, un géant à la cervelle d’enfant qui ne connaît pas sa force. Le rêve qui scelle leur destin est de devenir enfin propriétaires d’un lopin de terre qui leur rendrait la liberté de vivre sans trop se tuer à la tâche. Dès leur arrivée dans le nouveau ranch se dresse le décor du drame à venir. Curley, le fils du patron, un bagarreur, cherche à combattre les grands costauds qui ne se savent pas se défendre pour épater la galerie et surtout sa jeune moitié. Tout se bouscule lorsque la femme de Curley va voir Lennie qui, oubliant les recommandations de George, se met à la caresser…
Toutes les représentations commencent à 20 h. Les billets sont en prévente, au coût de 10 $, au Bureau de la vie étudiante, local 2344 du pavillon Alphonse-Desjardins. À la porte, les soirs de représentation, le coût d’entrée est de 12 $.