
Le clou de la programmation aura lieu l’été prochain alors que l’Observatoire du mont Mégantic sera accessible à la population chaque samedi soir du 20 juin au 5 septembre. Les organisateurs de l’événement ravivent ainsi une vieille tradition qui a eu cours pendant les premières années qui ont suivi l’ouverture de l’observatoire scientifique en 1978. Cette installation de recherche, maintenant utilisée par les astrophysiciens des universités Laval, de Montréal et McGill, dispose d’un télescope muni d’un miroir de 1,6 mètre — le plus grand de l’est de l’Amérique du Nord. Chaque soirée commencera par une conférence scientifique présentée à l’Astrolab, au pied de la montagne. Par la suite, les participants seront conduits au sommet du mont Mégantic où ils auront droit à une visite guidée de l’observatoire, suivie d’une séance d’observation du ciel. Selon l’astrophysicien Laurent Drissen, le public aura la chance de voir, entre autres, des amas d’étoiles, des galaxies et des nébuleuses. Les détails de cette activité et la procédure à suivre pour réserver sont présentés dans le site Web de l’Astrolab (www.astrolab-parc-national-mont-megantic.org).
Par ailleurs, les astrophysiciens de l’Université comptent au nombre des conférenciers Galilée qui parcourront le pays pour diffuser leurs connaissances en astronomie. Au Québec, grâce à la Fédération des astronomes amateurs du Québec, les clubs régionaux d’astronomie peuvent choisir parmi une palette de dix conférenciers experts celui qu’ils souhaitent inviter dans leur région, sans qu’ils ne leur en coûtent un sou (voir www.faaq.org/). Laurent Drissen (Splendeurs et misères des étoiles massives), Gilles Joncas (L'espace entre les étoiles est-il vide? Heureusement que non!), Carmelle Robert (Une nouvelle vision des galaxies) et Hugo Martel offrent leurs services aux clubs intéressés.
Tout au long de l’année, des étudiants-chercheurs en astrophysique alimenteront des blogues dans lesquels ils présenteront leurs travaux de recherche tout en communiquant leur passion pour la chose céleste. Véronique Petit a parti le bal le 1er janvier dans un blogue où elle explique en quoi consistent ses recherches sur les étoiles massives qu’elle réalise grâce au télescope Canada-France-Hawaii, situé au sommet du Mauna Kea à Hawaii (voir l'onglet «Étudiants francophones» du site www.astronomie2009.ca). Sa collègue Élaine Brière et d’autres étudiants de l’Université devraient démarrer leur propre blogue sous peu.
Les plus âgés ne seront pas en reste puisque Laurent Drissen présente, cette session encore, son cours Introduction à l’astronomie, destiné aux étudiants de l’Université du troisième âge. En moyenne, une trentaine de personnes s’inscrivent à ce cours dont la dynamique tranche avec les cours réguliers, signale le professeur Drissen. «Il n’y a pas d’évaluation et les gens y participent par curiosité et pour parfaire leur culture.» Les personnes intéressées doivent s’inscrire rapidement (voir l'onglet UTAQ du site www.fc.ulaval.ca).
Enfin, bien que les détails ne soient pas arrêtés, une série de conférences marquant à la fois l’Année mondiale de l’astronomie et les 200 ans de la naissance de Darwin (et les 150 ans de la publication de son ouvrage L’origine des espèces) pourrait avoir lieu à la Faculté des sciences et de génie l’automne prochain. Les astrophysiciens et les biologistes de l’Université seraient une fois de plus mis à contribution pour vulgariser leurs connaissances.