L'artiste Isabelle Dionne présente Piscines, une exposition qui regroupe les œuvres produites au cours de sa maîtrise en arts visuels. Ces œuvres sculpturales sont présentées jusqu'au samedi 21 juin à la Galerie des arts visuels.Un ensemble de six sculptures représente d'une manière ludique et factice un lieu: la piscine. L'artiste joue avec le changement d'échelle, la notion de signe, les motifs, les matériaux, la modularité et le mouvement pour offrir aux spectateurs une expérience artistique singulière et unique.
Isabelle Dionne est née à Québec. Son travail a été présenté à la Galerie des arts visuels à l'exposition de la 12e Rencontre interuniversitaire des maîtrises en arts visuels en 2007 et à l'exposition Fiches n' chips, le collectif des étudiants de deuxième année à la maîtrise, en 2008. Son travail a également été exposé à la galerie d’ARPRIM à Montréal, en 2006, car elle a été finaliste de la 17e édition du prix Albert-Dumouchel pour l'estampe dans la catégorie universitaire 1er cycle. Elle a participé à d’autres expositions. La Galerie des arts visuels se situe au 255, boulevard Charest Est. Elle est ouverte de 12 h à 17 h tous les jours.
Quelque chose a changé
L'exposition Quelque chose a changé sans m'en apercevoir, à force un nouveau paysage, de Julie Aybes, présente les travaux de cette finissante à la maîtrise à l'École des arts visuels. «Être photographe et dire mes photographies. Dire mes photographies comme je photographie. Écrire comme je photographie. À peine. Des images qui n’illustrent pas. Des mots qui n’expliquent pas, qui ne disent presque pas. Inventer une exposition. De photographies et de mots. De mots dans des photographies. Une exposition de dépaysements. Le mien. Celui d’autres aussi, photographes, écrivains, qui m’ont accompagnée tout au long de cette année ailleurs, loin de là d’où je viens. Entre ici et là-bas: l’océan – c’est important. Oser prétendre à l’absence de réponses, à l’ébranlement, à l’inconnu, à l’improbable, à l’inquiétude, à l’approche du silence, à l’étonnement, au fragile. Être entre deux. Dépayser, dépaysager, dévisager.» C’est en ces mots que Julie Aybes parle de ses œuvres que l’on pourra voir, du 25 au 29 juin, à la Galerie des arts visuels. Le vernissage aura lieu le jeudi 26 juin à 17 h. La Galerie des arts visuels est située au 255, boulevard Charest Est. Heures d’ouverture: 11 h 30 à 17 h, tous les jours.
Des protestants dans la colonie
Depuis le 6 mai et jusqu’au 22 mars 2009, le Musée de l’Amérique française présente l’exposition Une présence oubliée: les huguenots en Nouvelle-France. Cette présentation est le fruit d’une collaboration entre l’Institut du patrimoine culturel de l’Université Laval (IPAC), le Musée de la civilisation, le Musée des Ursulines de Québec et l’Église réformée Saint-Marc de Québec. Malgré un apport évident (entre 1540 et 1629, six des onze gouverneurs qu’a eus la Nouvelle-France étaient huguenots), les francophones protestants ont souvent dû exercer leur culte dans la clandestinité, dans la colonie. L’exposition montre, entre autres, des coupes de communion démontables, qu’on pouvait cacher rapidement afin de faciliter les déplacements lors des assemblées clandestines. Marie-Claude Rocher, professionnelle de recherche et adjointe au directeur de l’IPAC, a assuré la conception de l’exposition et Marc Pelchat, doyen de la Faculté de théologie et de sciences religieuses, a fait partie du comité scientifique. Le Musée de l'Amérique française est situé au 2, côte de la Fabrique.
Tout sur Mgr de Laval
Jusqu’au 22 mars 2009, pas moins de quatre lieux muséologiques répartis entre Québec et Sainte-Anne-de-Beaupré présentent chacun une exposition sur le premier évêque du diocèse de Québec, Mgr François de Laval. Les quatre expositions forment un tout et ont été montées à l’occasion du 400e anniversaire de la fondation de Québec. Sept étudiants à la maîtrise inscrits au diplôme d’études supérieures spécialisées en muséologie ont contribué de façon significative aux quatre projets. La principale exposition se tient depuis le 7 mai au Musée de l’Amérique française, à Québec. À l’aide de la vidéo, du théâtre et du multimédia, elle fait revivre notamment des personnages qui ont connu François de Laval et qui s’adressent à lui. L’étudiante Caroline Bouffard a développé l’espace d’exposition traitant des objets liturgiques. Elle était également responsable de faire le lien entre l’exposition principale et les trois autres expositions. Marie-Ève Bérubé et Bassirou Diene ont conçu l’exposition qui présente le Moulin du Petit-Pré, le premier moulin industriel de la colonie. Au Centre d’interprétation de la Côte-de-Beaupré, l’exposition de Laurence Boudreau et Anouk Gingras montre que Mgr de Laval a favorisé, sur sa seigneurie, l’implantation de colons. Pour plus d’information: Musée de l’Amérique française, tél.: 692-2843, Moulin du Petit-Pré, tél.: 824-7007, Centre d’interprétation de la Côte-de-Beaupré, tél.: 824-3677, Musée de sainte Anne, tél.: 827-3782.
Kébec par Québec
Imaginé, produit et réalisé par des artistes du Québec qui célèbrent à leur façon l’anniversaire de Québec, l’album double Kebek par Québec vient de paraître. Ce produit officiel des fêtes du 400e est le fruit d’une initiative de Bernard Roy (professeur à la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval), du Groupe Sismique (Richard Lavoie, Yves Drolet, René Talbot), de Bruno Fecteau (pianiste de Gilles Vigneault) et de Guy Asselin (Cameleon Design), en étroite collaboration avec l’historien Jean Provencher.
Les deux CD présentent de nombreuses œuvres inspirées par Québec. Parmi ces créations : Freu dich des Lebens de Beethoven, La basse-ville de Sylvain Lelièvre, Dans les rues de Québec de Charles Trenet, La rue St-Jean de Gilles Vigneault, Les ailes d’un ange de Robert Charlebois, une version originale de la chanson thème des fêtes du 400e, Les 400 marches de Tricot Machine.
Une spectacle mettant en scène certains des artistes qui participent à l’album Kebek par Québec, sera présenté en primeur le 3 juillet à 20 h sur la scène d’Espace 400e.