Si le patrimoine et la culture des francophones vivant en Amérique du Nord vous intéressent, un tout nouveau document multimédia vous fera passer des heures de plaisir devant votre ordinateur. Il s’agit de l’Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française. Lancée officiellement aujourd’hui, jeudi 5 juin, l’encyclopédie est en ligne depuis quelques jours et comporte une quarantaine d’articles. On prévoit que ce nombre augmentera à 90 d’ici la fin de l’année, et à 600 dans sa forme définitive. «Jusqu’à présent, les commentaires que nous avons reçus sont très positifs», souligne le directeur du projet, Laurier Turgeon, professeur d’histoire et d’ethnologie et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique. Le projet couvre 400 ans de présence française en Amérique du Nord et inclut le patrimoine français d’origine et les relations que la France a entretenues avec l’Amérique française pendant ces quatre siècles. L’Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française est un projet entrepris par la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs et la Société Héritage de Champlain. Le document se divise en trois sections: la nature et le patrimoine culturel, le patrimoine bâti et le patrimoine ethnologique. À titre d’exemple, la première section comprend des articles sur Percé, le fleuve Saint-Laurent, les bayous de la Louisiane, les Grands bancs de Terre-Neuve, la pêche sur glace et l’énergie hydroélectrique. La deuxième section propose notamment des articles sur le village industriel de Val-Jalbert au Québec, l’Hôtel du Parlement de Québec, le port de La Rochelle en France et la basilique Notre-Dame-de-Montréal. Quant à la troisième partie, on pourra y lire des articles sur les vocations missionnaires durant le Régime français, le temps des sucres, la formation des élites dans les collèges classiques, le Grand Tintamarre des Acadiens, la fête du Mardi gras et les récits du débarquement de Normandie. Tous les articles sont accompagnés de nombreux documents sonores, visuels et audiovisuels. «C’est un projet novateur dont nous sommes très fiers, explique Laurier Turgeon. Nous avons même un volet jeunesse avec un parcours à obstacles pour les jeunes de 10 à 14 ans. Le premier de ces parcours portera sur la traite des fourrures. Pour nous, l’Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française représente un instrument pédagogique assez exceptionnel.»
www.ameriquefrancaise.org
Managers sans frontières sur TVA Québec grâce à l’Industrielle Alliance
Le premier reportage de la seconde saison du projet «Sur les traces de Managers sans frontières» a été présenté le vendredi 30 mai sur les ondes de TVA Québec, lors de l’émission TVA 18 heures. Chaque semaine jusqu’à la fin du mois d’août, cinq étudiants inscrits au programme de formation en développement international et action humanitaire de la Faculté des sciences de l’administration feront parvenir leurs reportages à la salle des nouvelles de TVA Québec, qui présentera un reportage chaque vendredi. Les quatre autres topos seront accessibles sur le site Internet de TVA Québec au www.tva.canoe.ca. Les étudiants ont été sélectionnés, puis formés, par TVA Québec. Mélissa Laporte est partie pour la Bosnie, la Serbie et la Croatie; David Tousignant, pour le Sénégal, le Mali et la Mauritanie. Timur Ridjanovic séjournera en Thaïlande, au Cambodge et au Laos. Catherine Benoit s’est envolée de son côté pour le Nicaragua, le Salvador et le Honduras. Et Guillaume Labrecque vivra l’aventure au Rwanda, en Ouganda et en Tanzanie. Vendredi dernier, le journaliste Carl Langelier assurait la narration du reportage de Timur Ridjanovic, en stage en Thaïlande où il a pu entrer en contact avec une manière insolite de conjuguer développement économique et conservation de la nature: le Temple des tigres, à Kanchanaburi. Une pièce de choix pour les amateurs de sensations fortes! Du dépotoir municipal de Managua, la capitale du Nicaragua, Catherine Benoit s'est rendue à Granada, un endroit qui est en voie de devenir un lieu touristique prisé et un outil de développement pour ce pays. En stage au Rwanda, Guillaume Labrecque est allé dans le sud du pays, où il a pu observer le travail de l'OPDE, une organisation locale qui travaille à la réintégration des enfants de la rue. C'est une organisation québécoise, l'AMIE, qui permet à l'OPDE de poursuivre sa mission. Le projet «Sur les traces de Managers sans fontières» est réalisé par TVA Québec en collaboration avec l’Industrielle Alliance qui y est associée à titre de commanditaire. «Dans un contexte où les besoins de main-d’œuvre se font de plus en plus pressants, l'Industrielle Alliance est fière d'appuyer à nouveau Managers sans frontières, affirmait le 29 mai Yvon Charest, président et chef de la direction de l’Industrielle Alliance. De tels programmes de formation pour la relève formeront des administrateurs aguerris, aptes à travailler dans différents milieux. Leurs reportages nous permettront d'apprécier leur grande capacité d'adaptation et leur sens de la débrouillardise. Ils nous donneront aussi un avant-goût de leur professionnalisme.» Managers sans frontières est un programme de stages pour les étudiants mis sur pied par la Faculté des sciences de l’administration à l’initiative d’un groupe d’enseignants et de professionnels. Le programme a vu sa première cohorte partir outre-mer au printemps 2006.
tva.canoe.com/stations/cfcm/
Sciences du bois et de la forêt: des diplômés témoignent
«La faune, la matière ligneuse, l’eau, les paysages, la biodiversité et autres constituent autant de ressources dont l’ingénieur forestier a le devoir de se soucier dans l’ensemble de ses actions. Dans mon travail, mon rôle est d’ailleurs d’harmoniser les pratiques forestières avec les ressources présentent dans les réserves fauniques du Québec. La foresterie d’aujourd’hui et de demain sera remplie de défis stimulants que peuvent relever des ingénieurs forestiers passionnés et intéressés à s’impliquer dans l’avenir de notre patrimoine forestier.» Ce témoignage de Marie-Ève Desmarais, jeune diplômée de la Faculté de foresterie et de géomatique, intéressera les jeunes internautes du secondaire et du collégial curieux de savoir sur quoi débouchent les sciences du bois et de la forêt. «J’ai l’occasion d’apprendre dans un domaine intéressant en plein essor, où l’on note un urgent besoin de main-d’œuvre spécialisée», affirme Sylvain Goulet. «Les gens de Rébec m’ont recruté dès la fin de mon baccalauréat et, depuis, j’ai exercé une foule de défis plus stimulants les uns que les autres qui m’ont permis de progresser au sein de l’entreprise», souligne Éric Bernier. Le Département des sciences du bois et de la forêt présente en ligne ces témoignages pour donner la vraie couleur des professionnels qu’il forme et que le marché du travail actuel réclame en grand nombre.
www.sbf.ulaval.ca/index.php?id=759
Nouveau site Web pour le LAMIC
Le Laboratoire de muséologie et d’ingénierie de la culture (LAMIC) a procédé récemment au lancement de son tout premier site Web. L’événement s’est déroulé à l’ExpoLab du pavillon Louis-Jacques-Casault. Pour le LAMIC, la mise en ligne de cette nouvelle plateforme représente non seulement le point d’orgue de nombreuses années de travail acharné, mais constitue un outil essentiel à son développement et à sa mise en valeur. Selon le directeur du LAMIC, Philippe Dubé, le nouveau site permettra d’offrir aux étudiants des cycles supérieurs un environnement de travail particulièrement enrichissant. «La plateforme a été volontairement épurée et offre une navigation simple, explique-t-il. L’idée était d’offrir un lieu de recherche et de développement inspirant et enrichissant pour notre équipe et les étudiants qui y travaillent.» Le LAMIC a vu le jour en 2007 grâce à un financement de plus de trois millions de dollars accordé par la Fondation canadienne de l’innovation, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec ainsi que plusieurs partenaires privés. Le LAMIC est le premier centre canadien de muséologie expérimentale et l'un des rares du genre dans le monde. Grâce au LAMIC, des chercheurs spécialisés dans les domaines de l'archéologie, de l'architecture, des arts électroniques, du design industriel, de l'ethnologie, du génie électrique et informatique, de la géographie, de l'histoire, de la muséologie, de la robotique, de la scénographie, de la sociologie et de la tracéologie unissent leurs efforts pour étudier les modalités de transmission de la culture à travers l'expérience muséale. Les activités du Laboratoire permettent également d'évaluer l'efficacité des technologies de pointe relativement à la transmission de contenus culturels. Ses principaux collaborateurs à l'Université Laval sont les suivants: le Laboratoire de vision et systèmes numériques (LVSN), le Laboratoire des nouvelles technologies de l'image, de la scène et du son (LANTISS), le Laboratoire d'informatique cognitive, le Laboratoire de robotique, le Groupe d'archéométrie, le Groupe Archéogéomatique et la Chaire de recherche du Canada en géomatique cognitive. Les professeurs chercheurs sont: Philippe Dubé (directeur), Yves Bergeron, Christine Bernier, Renée Bourassa, Claude Camirand, Jacques Chabot, Sylvie Daniel, Geoffrey Edwards, Michel Fortin, Patrick Hébert, Denis Laurendeau, Nada Guzin-Lukic, Bernard Moulin, Jacynthe Pouliot, Luis Thenon et Pierre Thibault.
www.lamic.ulaval.ca