Les débats se déroulaient simultanément dans trois salles, ce qui a permis aux organisateurs du colloque de mettre en place des séances thématiques. Des exemples: Bernard Paquet a pu discuter de peinture et de transparence avec d’autres collègues, pour se rendre compte qu’un professeur installé à Aix-en-Provence menait un travail proche du sien, en réfléchissant sur des notions de transparence brumeuse. D’autres conférenciers ont pu échanger leurs points de vue à propos des contraintes que pose l’utilisation du verre en architecture, ou encore sur la place de l’improvisation en danse. Ces discussions ont réuni plusieurs professeurs de l’École des arts visuels comme David Naylor, Richard Baillargeon et Suzanne Leblanc, ainsi que des étudiants à la maîtrise et au doctorat, une dimension importante aux yeux de Bernard Paquet. «C’est essentiel, à une époque où les pratiques artistiques et l’enseignement sont de plus en plus multidisciplinaires, que nos étudiants puissent assister à ce type d’échanges. Il faut bien se rendre compte qu’aujourd’hui nous formons des artistes, et pas seulement des peintres, des sculpteurs ou des graveurs.» Déjà, l’organisateur du colloque, dont les actes devraient être publiés aux Presses de l’Université Laval d’ici un an, réfléchit à la suite à donner à cette rencontre. Une autre édition aura sans doute lieu d’ici deux ans.