Parmi les projets retenus, notons celui d’André Marette, du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université Laval (CHUL), qui bénéficiera d’un montant de 3,7 M$ réparti sur cinq ans afin d’étudier les complications cardiaques liées au diabète de type 2. Les complications cardiovasculaires sont la plus importante cause de décès chez les personnes atteintes de ce type de diabète et l’origine de ces problèmes est encore mal comprise.
De nombreux scientifiques de la relève ont vu la qualité de leurs projets de recherche reconnue par l’organisme subventionnaire. Parmi ces chercheurs prometteurs, Chantal Guillemette, de la Faculté de pharmacie, disposera de près de 400 000 $ sur trois ans afin d’étudier le rôle de certaines protéines dans le développement du cancer de l’endomètre et pour trouver des marqueurs biologiques permettant la détection précoce de la maladie. La détection rapide de ce type de cancer, le quatrième en termes de fréquence chez la femme, est cruciale pour en assurer le traitement efficace. Julie Fradette, du Laboratoire d’organogénèse expérimentale, obtiendra quant à elle un montant de 300 000 $ sur trois ans afin de développer, par le biais du génie tissulaire, un modèle de tissu adipeux en trois dimensions qui permettra ultimement de mieux comprendre et traiter l’obésité.
«Tant le nombre que la diversité des projets retenus par les IRSC confirment la réputation d’excellence dont jouit l’Université Laval dans le domaine de la recherche médicale, souligne Edwin Bourget, vice-recteur à la recherche et à la création. En soutenant les efforts et le travail acharné de nos chercheurs, c’est à une meilleure santé de la population que contribuent les IRSC.»